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Critique de HORUSFONCK


J'ai découvert la prose tendre, légère et piquante de René Fallet, avec cette histoire de parenthèse estivale au début des années soixante.
L'auteur rend ce mois d' août encore plus brûlant, par une passion torride née d'une rencontre de hasard.
Entre le titi parisien et la miss anglaise, la barrière de la langue sert parfois de garde-fou en apportant une note touchante à cette brève histoire.
Les efforts maladroits de Pat et Henri, pour se montrer l'un à l'autre sous un jour plus avantageux, ressortent d'une attendrissante cocasserie qui jamais ne sait se prendre au sérieux.
On trouve, dans Paris au Mois d'août, cet esprit du parisien moyen de ce début des sixties, quasiment disparu avec la migration des parisiens modeste vers des banlieues de plus en plus lointaines.
Paris, déjà envahis par l'automobile (!)
Fallet rend aussi une sorte d'hommage à cet esprit frondeur du parisien, lorsqu'il fustige l'aberration grotesque que constitue le Sacré-coeur de Montmartre.
Et, qui de mieux qu'un employé de ce symbole commerçant qu'est la Samaritaine, rêveur urbain et ennemi définitif d'une horrible bignole plus vraie que nature; pour refaire un tour de ce Paris (Reine du mooooondeu, C'est Paris! Comme si bien chanté).
Voilà. Un livre avec des aspects cristallin, pour offrir un moment de légèreté avec quelques soupçons de gravité dans une échappée estivale.
À lire sur Paris-Plage ou tout autre endroit où l'on se pose en vacance.
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