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Ça t'es déjà arrivé d'avoir la sensation pour le moins étrange qu'un auteur était dans ta tête ?
Lorsque je suis arrivée à la page 163, le détective privé Stan Kurtz lit un des polars écrits par son pote d'enfance en pleine enquête sur l'assassinat de ce dernier : « on sentait dès l'entame tout l'amour et la déférence envers notre genre chéri, le noir qui cogne et ironise un max. Les mots se basculaient, les phrases rivalisaient de punch, c'était drôle et cruel, comme cette vie. Caricatural par essence. Un côté rétro assumé. Bref, pour du roman de gare, ça avait une gueule d'enfer. J'adorai direct. »
Ben j'aurais pas dit mieux ! Pile ce que je pensais durant ma lecture et pile ce que je pense après de ce bouquin 100% plaisir. On se détend, on se marre à suivre l'enquête du truculent infra-détective Stan Kurtz ambiance série B avec bastons, méchants gratinés, femme fatale and co. Les scènes cartoonesques et rocambolesques s'enchaînent, accompagnées des digressions hilarantes de Stan Kurtz qui interpelle et apostrophe les lecteurs comme s'ils étaient de vieux potes.
Le genre est périlleux car la mayonnaise peut vite virer à l'indigeste foutraque fatiguant. Mais pas là, on sent la maitrise roublarde de l'auteur qui garde sa ligne de A à Z, cohérente, avec une vraie enquête et une résolution fissa. Forcément, pour que ça marche, faut aussi un vrai talent d'écriture. Il est là, les phrases roulent leur argot et leur humour avec bonheur. On se régale à lire cette galerie de portraits où pas un ne rattrape l'autre, et à découvrir ce bled rural pourrie jusqu'à la trogne par des mafieux de seconde zone.
Du pur divertissant pour les amateurs du genre !
Critique de Kirzy
Ça t'es déjà arrivé d'avoir la sensation pour le moins étrange qu'un auteur était dans ta tête ?
Lorsque je suis arrivée à la page 163, le détective privé Stan Kurtz lit un des polars écrits par son pote d'enfance en pleine enquête sur l'assassinat de ce dernier : « on sentait dès l'entame tout l'amour et la déférence envers notre genre chéri, le noir qui cogne et ironise un max. Les mots se basculaient, les phrases rivalisaient de punch, c'était drôle et cruel, comme cette vie. Caricatural par essence. Un côté rétro assumé. Bref, pour du roman de gare, ça avait une gueule d'enfer. J'adorai direct. »
Ben j'aurais pas dit mieux ! Pile ce que je pensais durant ma lecture et pile ce que je pense après de ce bouquin 100% plaisir. On se détend, on se marre à suivre l'enquête du truculent infra-détective Stan Kurtz ambiance série B avec bastons, méchants gratinés, femme fatale and co. Les scènes cartoonesques et rocambolesques s'enchaînent, accompagnées des digressions hilarantes de Stan Kurtz qui interpelle et apostrophe les lecteurs comme s'ils étaient de vieux potes.
Le genre est périlleux car la mayonnaise peut vite virer à l'indigeste foutraque fatiguant. Mais pas là, on sent la maitrise roublarde de l'auteur qui garde sa ligne de A à Z, cohérente, avec une vraie enquête et une résolution fissa. Forcément, pour que ça marche, faut aussi un vrai talent d'écriture. Il est là, les phrases roulent leur argot et leur humour avec bonheur. On se régale à lire cette galerie de portraits où pas un ne rattrape l'autre, et à découvrir ce bled rural pourrie jusqu'à la trogne par des mafieux de seconde zone.
Du pur divertissant pour les amateurs du genre !
