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Critique de TelKines


Enfilez vos gants, votre blouson en cuir, vos lunettes noires pour soigner votre look badass, n'oubliez pas votre bouteille de whiskey, surtout soyez prêt à ne faire aucune concession envers vos opposants. Puis maintenez le pied au plancher de votre bolide ou la poignée dans le coin de votre deux roues, selon ce que vous conduisez bien sûr ! La victoire sera au bout du canyon mais le passer ne sera pas chose aisée…

Streamliner, c'est un diptyque, c'est l'histoire d'une compét' sauvage, organisée par les fondus du clan des Red Noses et où tous les véhicules pouvant rouler à plus de 200 km/h, sur une distance donnée lors des qualif', peuvent participer à la grosse course. Tous les quatre roues bricolés pour l'épreuve, ainsi que des deux roues, sont les bienvenus. le but : sortir le premier d'un parcours très accidenté, avec des adversaires plus agressifs les uns des autres avec au bout, la victoire, une reconnaissance éternelle dont le fait de devenir le leader des Red Noses, son nom gravé sur la crosse d'une Winchester. Ça, c'est le prix habituel. Pourtant cette année, à cause d'un pari stupide, le paternel, de notre héroïne Cristal, va mettre toute sa propriété en jeu. Cela attise encore plus les passions, plus de concurrents. Et manque de bol, les feds sont aussi sur le coup pour arrêter un dangereux criminel présent parmi les pilotes.
Ainsi, ce premier tome pose les bases. le premier personnage étant le lieu : une singulière station essence, constituée en partie d'un ancien bombardier nommé Lisa Dora, perdue sur immense terrain en plein désert, proche d'une route qui aurait pu être un passage obligé pour tout conducteur. Station « entretenue » par un alcoolique, ancien roi du volant Evel O'neil et par sa fille Cristal, jeune femme à la personnalité bien trempé. Après, on a les personnages clichés typiques : le dur à cuir beau parleur et leader, l'envieux éternel deuxième, des motardes aux crocs aiguisés, un doux-dingue meurtrier et des flics qui, pour vouloir l'arrêt de ces courses, vont vouloir la sur-médiatiser pour en montrer les dangers…
A à la fin du tome, les caractères sont posés, le contexte est dressé, la course prête à démarrer.

Niveau dessins, au début, j'ai été peu charmé par le style mais chemin faisant, je me suis retrouvé autant emporté par l'histoire que par le style des planches. Les dessins ont, en fait, un crayonné plaisant et des couleurs qui collent au récit ! Désert de sable et roches, lumière dure pour les extérieurs, teintes sépia pour les flashbacks, bolides en tout genre et les personnages ont les bonnes gueules de l'emploi.
Et puis simplement, ce sont 158 planches survitaminées ! C'est une histoire simple mais cela carbure d'enfer de bout en bout !

Je remercie la bonne critique de Yanndallex qui est la cause de ma lecture de cette BD ! Sans ça je serai très probablement passé à côté de cette BD.

Et dernière remarque. Etrangement, cela m'a fait penser au film d'animation « Redline » alors que les seuls points communs sont : des courses et des bolides…
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