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Critique de wooter


wooter
24 septembre 2020
Tout roulait dans la vie de Jean-Paul, surtout sa femme, au surnom d'Antigone.. seulement voilà, excès de confiance dans un virage et c'est le smack avec un 33 tonnes et c'est leur relation en même temps que sa femme qui part en fumée. 


André Fanet nous conte alors avec une plume élégante au vocabulaire riche et juste, la reconstruction de l'homme, à petits pas, et le bénéfice qu'il va tirer de sa résilience. 


Des parallèles sont tissés

La dualité entre l'ancien moi cet l'alter ego qui tente de faire bonne figure après avoir été rapiécé.

La cicatrisation physique et mentale. 

L'ambivalence entre désir de renouveau et la zone de confort des souvenirs douillets emprunts de nostalgie.


La lecture est facile et prenante car bien menée sans être surfaite, je reste un poil sur ma faim car j'aurais aimé un récit un peu plus étoffé en terme de quantité de page ce qui aurait laissé plus de place à des personnages secondaires plutôt furtifs.


J'ai trouvé que le 4eme de couv' bien trop bavard annonce un climax que j'aurais préféré découvrir au fil de la lecture sans être spoilé, car on l'attend tellement qu'il traîne à s'installer et c'est bien trop frustrant. 


Un peu dérouté, avec ou sans mauvais jeu de mot, par la couverture : si l'illustration est très a propos, je m'attendais à un récit bien plus dark du fait de la place importante qu'occupe la couleur noire, j'ai trouvé ici le recit d'une portion de vie bien construit mais plutot sobre sans la noirceur promise par la couv'. 


Cet ouvrage est enfermé dans format qui procure un confort de lecture indéniable notamment grâce à la qualité de sa couverture que j'ai trouvée extrêmement agréable au toucher. 


Je remercie donc Babelio et l'éditeur Zinédi pour leur confiance dans le cadre de l'opération masse critique pour le partage de lecture


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