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Critique de Pancrace


Quel petit con cet Arturo. Imbu, suffisant, arrogant, prétentieux. le rital d'Épinal.
Son truc c'est l'écriture, le nouveau Poe, Whitman, Heine qu'il disait.
Une nouvelle à deux balles publiée et il s'emballe, tout est plié.
Colorado dans le dos, laissant maman pour Los Angeles, sa nouvelle adresse.
D'adresses, il va en manquer. Avec les filles d'un jour d'abord, avec Camilla ensuite, sa belle Mexicaine déjantée. Il passe à côté de l'extase, tout en gueule, rien dans le sac.
Empêché par la crainte du péché. Ca va le miner.
Tu n'es qu'un fanfaron, alors tout le bouquin tu vas te la bouffer la poussière.
Quand ton brin d'écriture t'emmène en haut, tu la ramènes, hâbleur, tu me fais de la peine, tu n'es qu'un leurre.
Vite revenu en bas, tu chiales quelques argent à maman par un courrier tourné.
Tu te conduis comme un enfoiré et juste après tu demandes pardon pour l'absolution, tu es bidon !
Je ne sais pas pourquoi mais je t'aime bien quand même, c'est sûrement grâce à papa Fante qui a su creuser de profonds sillons d'altruisme, d'humanité et de passion qui te procureront une certaine aura dans ton comportement de rat.
En fait, je te plains, petit matamore à la culpabilité destructrice, continue à traîner la savate dans les rues, et à penser que :
« J'étais vraiment formidable ! Un grand homme, décidément, doux et plein de tact, aimant hommes et bêtes d'un amour égal. »
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