Ah la famille Fante !
Des sacrés numéraux.
Bruno
Dante se rend à Los-Angeles où son perd est en train de mourir.
Il sort de trois cures de désintoxication mais n'a pas pour autant renoncé à l'alcool, loin de là.
C'est une vraie descente aux enfers.
Alcool, drogue, sexe à presque toutes les pages.
Une véritable dégénérescence, de l'auto-destruction.
Au début, j'ai failli renoncer, tellement c'était glauque, mais j'ai continué parce que c'est quand même bien écrit.
Littérature underground, c'est bien ce qui qualifie ce livre.
Mais c'est aussi une auto-biographie, celle d'un homme paumé, mal dans sa peau, malheureux, qui rend, malgré la noirceur des situations, un bel hommage à son père.
Bien qu'il se diminue lui-même à ses propres yeux, il y a beaucoup de John dans Dan.
Et bien que son comportement soit insupportable, on referme le livre avec de la tendresse pour lui.