>
Critique de LoupAlunettes
Un travail graphique de Yann Fastier à rapprocher de celui de l'auteure illustratrice May Angeli, sur la technique d'impression d'une part puis sur le thème animalier cher aux deux auteurs.
La hyène est un animal qui n'inspirera habituellement pas beaucoup d'auteurs et ne suggèrera pas beaucoup d'attraction auprès des jeunes lecteurs avec son cri infernal.
Certaines sources documentaires nous l'apprendront, ce cri permettra d'indiquer au clan que l'un d'entre eux à trouver de la nourriture.
Peut-être que de le savoir nous permettra de mieux comprendre le comportement de ces animaux-ci.
Etant un animal charognard, c'est tout de même un peu comme si l'on nous brodait des histoires avec délice autour du vautour pour que nous l'aimions.
Mais pourquoi pas? Nombre d'animaux prédateurs ont des raisons que la raison humaine ignore certainement. Et les albums pourront nous aider à comprendre.
Ces animaux n'auront pour ces raisons-là pas beaucoup de fans.
Yann Fastier ira donc à contre-courant, semblant curieux de tout, en imaginant une histoire du quotidien qui mettra en vedette les hyènes.
Le saviez-vous? C'est écrit à la fin du livre:
"...Malgré les apparences, les hyènes ne sont pas de gros chiens.
En réalité, elles forment une famille animale à part entière. Les hiénidés.
Une famille d'ailleurs biologiquement plus proche des félidés (chats, lions, léopards...) que des canidés (loups, chiens...)..."
Nous ne savions pas.
L'histoire.
Sachez le, c'est une histoire tendre qui nous sera comptée, avec une maman hyène et sa fille, et le mode de comportement qui leur sera propre pour subvenir à leurs besoins naturels.
Nous verrons un clan de hyènes, avec des petits, dont se détacheront nos deux personnages à suivre (comment ne pas éprouver un peu de tendresse, même pour des hyènes?).
Il faudra apprendre à se nourrir et la maman jugera qu'il est temps pour sa fille de voir comment l'on fait.
Stop!
Une question nous taraudera encore tandis que les images feront un peu l'impasse sur ce détail peu ragoutant:
les hyènes chassent-elles de la proie vivante ou ne se contentent-elles que de cadavres d'animaux ?
Tip tap tap sur le clavier.
Wiki nous renseignera : "Bien que souvent charognarde, la hyène est une redoutable chasseuse en bande et 70 % de son alimentation est issue de la chasse effectuée principalement la nuit, le reste étant composé notamment de charognes abandonnées ou volées à de grands fauves. Ses proies principales sont les zèbres, gnous et antilopes. Ses mâchoires puissantes lui permettent de broyer les os des animaux qu'elle dévore et de les avaler avec le reste de la carcasse...."
Ah, Très bien.
Revenons vite vite à notre moment de tendresse et de partage, jeunes lecteurs.
Nous en étions là: une partie du clan, la fameuse maman- qui est baptisée "Reine" par l'auteur- , sa fille, trouveront un animal à corne mais hélas, la loi de la savane faisant loi, il faudra s'imposer sur cette proie trouvée devant parfois plus fort que soi.
Ainsi apparaitra le lion qui aura grand faim (n'est-ce pas les lionnes qui le nourrissent en temps normal ?).
Bref, notre lion aura eu vent de ce tas de viande et il ne sera pas arrivé le premier mais qu'importe pour lui puisqu'il est le... ? Plus fort, voyons, suivez donc, chenapans !
Tandis que les hyènes fébriles seront prêtes à lui céder leur trouvaille, la petite nouvelle aura une réaction inattendue.
Ne va t-elle pas se faire manger toute crûe à défier avec impudence le roi des animaux, comme on l'appelle ?
La suite sera étonnante et sans doute appréciée des jeunes lecteurs.
Nous serons quitte pour un Girl Power décalée au milieu de la savane avec ses "reines" rieuses; L'intention documentaire de l'auteur est intéressante.
Nous ne savons pas si cela pourrait se passant de la sorte dans la réalité animale mais l'idée nous plait bien.
La hyène est un animal qui n'inspirera habituellement pas beaucoup d'auteurs et ne suggèrera pas beaucoup d'attraction auprès des jeunes lecteurs avec son cri infernal.
Certaines sources documentaires nous l'apprendront, ce cri permettra d'indiquer au clan que l'un d'entre eux à trouver de la nourriture.
Peut-être que de le savoir nous permettra de mieux comprendre le comportement de ces animaux-ci.
Etant un animal charognard, c'est tout de même un peu comme si l'on nous brodait des histoires avec délice autour du vautour pour que nous l'aimions.
Mais pourquoi pas? Nombre d'animaux prédateurs ont des raisons que la raison humaine ignore certainement. Et les albums pourront nous aider à comprendre.
Ces animaux n'auront pour ces raisons-là pas beaucoup de fans.
Yann Fastier ira donc à contre-courant, semblant curieux de tout, en imaginant une histoire du quotidien qui mettra en vedette les hyènes.
Le saviez-vous? C'est écrit à la fin du livre:
"...Malgré les apparences, les hyènes ne sont pas de gros chiens.
En réalité, elles forment une famille animale à part entière. Les hiénidés.
Une famille d'ailleurs biologiquement plus proche des félidés (chats, lions, léopards...) que des canidés (loups, chiens...)..."
Nous ne savions pas.
L'histoire.
Sachez le, c'est une histoire tendre qui nous sera comptée, avec une maman hyène et sa fille, et le mode de comportement qui leur sera propre pour subvenir à leurs besoins naturels.
Nous verrons un clan de hyènes, avec des petits, dont se détacheront nos deux personnages à suivre (comment ne pas éprouver un peu de tendresse, même pour des hyènes?).
Il faudra apprendre à se nourrir et la maman jugera qu'il est temps pour sa fille de voir comment l'on fait.
Stop!
Une question nous taraudera encore tandis que les images feront un peu l'impasse sur ce détail peu ragoutant:
les hyènes chassent-elles de la proie vivante ou ne se contentent-elles que de cadavres d'animaux ?
Tip tap tap sur le clavier.
Wiki nous renseignera : "Bien que souvent charognarde, la hyène est une redoutable chasseuse en bande et 70 % de son alimentation est issue de la chasse effectuée principalement la nuit, le reste étant composé notamment de charognes abandonnées ou volées à de grands fauves. Ses proies principales sont les zèbres, gnous et antilopes. Ses mâchoires puissantes lui permettent de broyer les os des animaux qu'elle dévore et de les avaler avec le reste de la carcasse...."
Ah, Très bien.
Revenons vite vite à notre moment de tendresse et de partage, jeunes lecteurs.
Nous en étions là: une partie du clan, la fameuse maman- qui est baptisée "Reine" par l'auteur- , sa fille, trouveront un animal à corne mais hélas, la loi de la savane faisant loi, il faudra s'imposer sur cette proie trouvée devant parfois plus fort que soi.
Ainsi apparaitra le lion qui aura grand faim (n'est-ce pas les lionnes qui le nourrissent en temps normal ?).
Bref, notre lion aura eu vent de ce tas de viande et il ne sera pas arrivé le premier mais qu'importe pour lui puisqu'il est le... ? Plus fort, voyons, suivez donc, chenapans !
Tandis que les hyènes fébriles seront prêtes à lui céder leur trouvaille, la petite nouvelle aura une réaction inattendue.
Ne va t-elle pas se faire manger toute crûe à défier avec impudence le roi des animaux, comme on l'appelle ?
La suite sera étonnante et sans doute appréciée des jeunes lecteurs.
Nous serons quitte pour un Girl Power décalée au milieu de la savane avec ses "reines" rieuses; L'intention documentaire de l'auteur est intéressante.
Nous ne savons pas si cela pourrait se passant de la sorte dans la réalité animale mais l'idée nous plait bien.
