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Critique de garanemsa


Faulkner William
Lumière d'août
Cela faisait longtemps que je n'avais un tel livre aussi prenant et aussi terrible
L'auteur nous fait entrer dans un monde particulier avec une prose spéciale aussi, le fait de répéter plusieurs fois la même chose mais de manière différente vous imprègne le cerveau de cette phrase
La manière d'écrire nous plonge dans cette atmosphère sombre, dure, à vous donner la nausée
Cet univers empreint de puritanisme, source de fanatisme qui donne l'école de la haine et de l'obscurantisme, de la non compréhension des êtres l'un avec l'autre chacun campé dans son idée, dans sa culture et son éducation et qui ne comprend pas l'autre, qui le juge, mais ne le saisi pas et agit selon son propre mental.
Pourtant, l'écriture de l'auteur nous fait entrer pas seulement dans la tête de ses héros mais parvient à nous faire bien voir les endroits, le pourquoi, les odeurs, les formes, on est dedans, on voit quand on lit, on est projet é dans ce monde que je qualifierais de nauséeux, de nauséabond même aux regards actuels pourtant ,si l'on regarde autour de soi sous d'autres aspects, d'autres lieux, d'autres circonstances, rien n'a vraiment changé
Un mot sur cette histoire qui m'a entrainée dans un monde dur et froid, avec une sorte de misogynie, de refus des idées des autres, de sexe et de sexualité mal comprise, âpre, dure , juste négatif.
Un gamin orphelin de cinq ans voit son éducatrice avec quelqu'un, il ne sait rien, ne comprend pas et cela ne l'intéresse pas, mais elle, elle craint pour son poste, craint que cet enfant parle, alors qu'il est toute innocence ; elle sent son péché mais va le rejeter sur cet enfant et dira que bien qu'il soit blanc, il a du sang noir, ce qui doit le faire partir et aller dans un orphelinat pour nègres, mais son sang …..est noir
Il vivra sa vie sans en être plus sûr que cela mais il a comme une étiquette collée sur le dos
Placé dans une ferme où il doit travaillé comme un « nègre », sous les coups répétés de ce père adoptif qui pour lui, puritain, tout est sujet à être péché ; il ne comprend pas non plus ni la femme de ce dernier qui tente e l'aider en lui apportant de la nourriture en cachette, il l sent faible et pense qu'elle cherche autre chose ; et de deux l'éducatrice et sa mère adoptive
Il se sauve un soir et rencontre une jeune femme, il ne saisit pas bien pourquoi elle a besoin d'argent, mais elle lui apprend les rudiments du sexe, un soir son père s'aperçoit de sa disparition et le suit mais il en a assez et il tue cet homme et pourtant il va vouloir partir avec cette femme, mais n'avait pas compris que c'était une prostituée qui fuit, vu l'événement avec armes et bagages
Et de trois, il se sent floué, il ne comprend pas, accumule dans son esprit ces choses disparate que la vie, le sexe, les femmes, la trahison, le puritanisme etc.
Il fuit jusqu'à Jefferson, travaille dans une scierie, et loge dans une case pour noir à côté une superbe villa où vit une femme seule, chaque soir il y va et eçoit un repas puis se rend à la chambre, c'est presque un automate, mais cette femme vieilli et il ne comprend pas encore une fois qu'elle voudrait qu'il soit heureux, lui donner es affaires, il pense qu'on lui ment, qu'on le floue encore , il ne comprend pas qu'elle prie et ne sait plus que faire. Et cette femme meurt dans l'incendie de sa villa. Qui est coupable et pourquoi ?
Par ailleurs une jeune femme enceinte d'un ouvrier traverse plusieurs états pour tenter de le retrouver, ce dernier travail avec notre héros Christmas
À partir de là je vous laisse découvrir la suite…
Mais un livre pour ma part assez incroyable, dur, qui me laisse une empreinte importante.


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