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Critique de Davalian


Le Diable l'emporte est un hommage réussi aux romans les plus connus de Ian Fleming : Bons baisers de Russie, James bond contre No et Goldfinger. Sebastian Faulks parvient à célébrer dignement le centenaire de la naissance de Ian Fleming en concoctant un « 007 vintage » passionnant.

Tous les ingrédients du cocktail bien connu sont réunis et admirablement façonnés : une James Bond gril de grand standing, un méchant particulièrement odieux, un second couteau tout aussi effroyable, une intrigue intéressante, des scènes d'action de haute volée… de nombreux personnages récurrents font leur apparition, les gadgets sont laissés au second plan : nous allons ici à l'essentiel sans additifs.

Nous retrouvons ici un James Bond en pleine reconstruction après les événements vécus dans On ne vit que deux fois et L'homme au pistolet d'or. Pourtant, l'intrigue est étonnamment contemporaine, puisqu'il va être question de trafic de drogue…. le résultat est franchement enthousiasmant et devrait plaire aux adeptes. Certaines révélations faites sur les romans passés, pourront toutefois démotiver les nouveaux lecteurs.

Les vingt dernières pages du livre sont décevantes. Si l'auteur a voulu ménager une surprise, celle-ci fait long feu. Par ailleurs, elle entraîne une importante incohérence qui aurait pu être facilement évitée, tout comme cette impression de longueur. La scène finale à l'hôtel frise d'ailleurs le ridicule…

Malgré quelques déceptions qui sont d'autant plus marquantes qu'elles figurent à la fin de l'ouvrage, le diable l'emporte doit être lu comme un hommage avec de nombreux clins d'oeil qui raviront les adeptes. Quel fan peut résister à l'idée de découvrir de nouvelles pérégrinations de 007 entre Paris, l'Iran et l'URSS dans le contexte de la Guerre froide ?
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