AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Griselda20116


J'ai tenu vaillamment pendant la première moitié et j'ai triché pendant la deuxième, en sautant des paragraphes et même plusieurs pages et en lisant "en diagonale". 

Pas convaincue par ce roman qui a pourtant bénéficié de brillants éloges. Comme quoi... 

L'histoire est horrifiante: des enfants d'une dizaine d'années disparaissent. Ils sont les victimes d'une mégère qui les livre à la prostitution, comme on l'apprendra assez vite.    

L'épouvante monte d'un degré quand on découvre un charnier où reposent une vingtaine de ces malheureux, abominablement mutilés. Folie meurtrière? Crimes sectaires? 

Le héros du roman est un jeune agent de la toute nouvelle N.Y.P.D. On assiste aux débuts de cette si célèbre police, l'action se passant en 1845. Ce groupe de courageux pionniers mettra tout en oeuvre pour débusquer les responsables de ce réseau maudit. 

La trame de fond est réelle, avec plan et citations à l'appui, même si le reste est une fiction, hélas plausible. La ville de New York comme elle l'était à l'époque, justifie le sinistre surnom de "Gotham", titre anglais du roman. Ce sont évidemment ses bas-fonds qui sont décrits et d'une manière hallucinante. 

C'est un récit extrêmement déprimant, sur fond de rejet de l'autre (en l'occurence les Irlandais qui fuyaient la grande famine) et de haine. (Protestants contre Catholiques) 

Le ton est très dur et complètement désespérant. Les conditions de vie, atroces, engendrent des maux effroyables. 

Le style est lourd et le ton monocorde. Les fréquents mots d'argot du 19ème siècle qui l'émaillent, même si nous disposons d'un lexique à la fin du livre, l'alourdissent encore. A dessein peut-être. Une descente aux enfers! 

Je dois dire que je déteste les récits où les enfant sont martyrisés ou assassinés, ce qui m'a répugné à lire cette histoire. 

J'essaie pourtant d'avoir le courage de m'y forcer de temps à autre, pour ne pas avoir d'oeillères car ces monstruosités existent.
Commenter  J’apprécie          11



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}