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Critique de CaroGalmard
J'ai attrapé ce roman au vol : avant que la bibliothécaire ne le remette en rayon. Belle opportunité car il na pas le temps de prendre la poussiere...J'en avais entendu parler. J'avais aperçu divers publicités et prix littéraires. Mais je suis toujours sceptique devant un succès, craignant que le service communication de l'éditeur soit plus efficace que la plume de l'écrivain.
Je dois avouer que les premières pages de ce Petit Pays, sans me laisser de glace, ne m'ont pas transportée. Et puis finalement si. Parce que l'on prend conscience en même temps que le narrat-auteur, que les petits bonheurs de tous les jours n'ont l'air de rien, mais se transforment en grand malheur quand ont ne les a plus.
Et puis avec ma culture bien franchouillarde, en toute humilité, ce roman m'a aussi sensibilisée à ces drames et horreurs qui ont eu lieu au Rwanda et au Burundi. En France, quand on parle génocide, on est encore très marqué par la 2nde guerre mondiale. Oubliant un peu trop vite que dans le monde, d'autres ethnies, d'autres conflits transforment des petits villages tranquilles en charniers.
Le roman évoque aussi la difficulté de sortir de l'enfance au beau milieu d'un conflit. Un jour on hésite entre aller pêcher ou cueillir des mangues ; le lendemain c'est tuer ou laisser la vie sauve.
Alors faut-il le lire ? Oui un grand oui. Un rayon de soleil africain en plein hiver. Et pour ne pas oublier que nous vivons dans un pays avec des bibliothèques à tous les coins de rue.
Je dois avouer que les premières pages de ce Petit Pays, sans me laisser de glace, ne m'ont pas transportée. Et puis finalement si. Parce que l'on prend conscience en même temps que le narrat-auteur, que les petits bonheurs de tous les jours n'ont l'air de rien, mais se transforment en grand malheur quand ont ne les a plus.
Et puis avec ma culture bien franchouillarde, en toute humilité, ce roman m'a aussi sensibilisée à ces drames et horreurs qui ont eu lieu au Rwanda et au Burundi. En France, quand on parle génocide, on est encore très marqué par la 2nde guerre mondiale. Oubliant un peu trop vite que dans le monde, d'autres ethnies, d'autres conflits transforment des petits villages tranquilles en charniers.
Le roman évoque aussi la difficulté de sortir de l'enfance au beau milieu d'un conflit. Un jour on hésite entre aller pêcher ou cueillir des mangues ; le lendemain c'est tuer ou laisser la vie sauve.
Alors faut-il le lire ? Oui un grand oui. Un rayon de soleil africain en plein hiver. Et pour ne pas oublier que nous vivons dans un pays avec des bibliothèques à tous les coins de rue.
