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Critique de tchouk-tchouk-nougat


A l'apocalypse, la fin du monde, seule Paris a survécu, s'est reconstruite comme elle le pouvait. Et dans ses bars minables de Montmartre chante Chet. Des airs de jazz oubliés qui lui permettent d'avoir sa petite mansarde miteuse sans eau courante. Mais cette vie va bientôt basculer car dans les rues circulent une nouvelle drogue, dangereuse pour l'équilibre fragile de la ville.

Nous sommes donc là dans un récit post apocalyptique mais pas pour autant dans un récit de survie. Paris s'est reconstruite et forme un univers à elle toute seule. Un décors des plus fabuleux car la vie y est bien différente, et les créature qui la peuple tout autant. Organismes génétiquement modifié, hybride, sirène, enfants aux pouvoirs psy... nous avons là tout une nouvelle faune et flore a explorer. Cet univers est vraiment le point fort du livre et j'aurais parfois aimé un livre plus conséquent pour en avoir un encore meilleur développement.
Chet est notre personnage principal, c'est lui qui raconte sa ville, ses sentiments et ses secrets inavouables. Autour de lui gravite tout un tas de personnages secondaires tout aussi intéressant.
J'aime beaucoup le style d'Estelle Faye que j'avais pu découvrir dans Porcelaine. Une plume au vocabulaire riche, et contenant une certaine poésie qui fait naître des images incroyables de ces mondes dans lequel elle nous emporte.
L'histoire de Chet et de ce Paris post-apocalyptique est à découvrir. le tout est dynamique, alterne entre action et moment d'introspection de notre héros. Et amène surement à une petite réflexion écologique.
Je trouve malgré tout quelques faiblesses au scénario. Oh, pas grand chose mais quelques liaisons un peu floues entre les événements ou un manque d'explication parfois. Rien qui gâche la lecture, mais il manque ces petits quelques choses pour que ça soit vraiment parfait!
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