Le gypse a été exploité, de façon plus ou moins artisanale, dans la vallée de l'Ubaye jusqu'au XIXe siècle.
L'emblématique bouquetin des Alpes, après avoir frôlé une extinction totale, a regagné les crêtes des montagnes grâce à des opérations de réintroduction.
Parmi tous les cours d'eau d'Europe, l'Ubaye est réputée pour ses sports en eau vive : plus de 50 rapides dessinent son parcours.
L'Ubaye est avant tout une rivière torrentielle, qui a fait la renommée de la vallée; elle prend sa source à la frontière italienne, aux lacs du Longet à 2 655 mètres d'altitude, pour se jeter dans le lac de Serre-Ponçon.
C'est au sommet d'un versant où les mélèzes s'éclaircissent, se rabougrissent, avec au sol quelques genévriers, que l'envol fracassant d'un coq de bruyère vous surprendra.
Dans le bassin de Barcelonnette, sur les parties supérieures des forêts et sur la zone des pelouses, on peut rencontrer d'imposants troupeaux de bovins.
L'épicéa ressemble au sapin et il n'est pas surprenant de les confondre; il se différencie par ses cônes pendants qui, à l'inverse, sont dressés chez le sapin.
Familièrement appelé "fayard" par les forestiers, le hêtre n'est plus utilisé aujourd'hui que comme bois de chauffage.
Le chamois est un exemple remarquable de ces millénaires d'évolution via la pression de la sélection.
La vallée de l'Ubayette est terre de pâturage. C'est aussi un haut lieu de biodiversité.