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Critique de stephanerenard


Avec l'ampleur d'une vaste saga qui s'étend sur plusieurs générations, le dernier des dieux prend à contrepied, et avec justesse, certains des codes de la fantasy. le dessin ample, épique et sombre sert un univers dont, dès le départ, nous savons qu'il est tissé de mensonges. Les humains et les aelves se haïssent mais font cause commune sans aucune fraternité pour répondre à la menace qui s'abat sur eux: une corruption qui semble s'emparer des corps pour en faire des monstruosités, un pouvoir qui ne peut qu'émaner détruire ce dieu du vide censément vaincu par les héros qui auraient gravi l'escalier noir pour l'affronter.

Même si l'essentiel du récit est une BD sombre au dessein ample et épique, il est entrecoupé de courts textes qui en révèlent davantage sur la vérité derrière les mythes: épopée, chant, poème. L'ensemble bâtit déjà dès le seul premier tome un univers crédible, au moment où ses fondations meme se révèlent être de sable et de sang.

Le style “comics” a ses défauts notamment une narration centrée sur l'action, une série de combats, qui ne s'autorise à décrire l'univers que par des paysages qui cadrent cette action. C'est la qualité du dessin qui donne de la profondeur à cet univers mais aussi ces textes intercalés entre chaque chapitre qui en cassent le côté fuite en avant pour lui donner de la consistance. L'histoire y gagne en crédibilité et en profondeur.
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