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Critique de gabrielleviszs
Je remercie Maïwenn ainsi que la maison d'éditions Juno Publishing pour cette nouvelle lecture.
Lorsque j'ai vu la couverture et lu une partie du résumé, je savais que je voulais le lire. Une histoire de deuil qui continue avec des fantômes, un manoir hanté depuis des décennies, rien de tel pour passer un très bon moment de découverte. Il est certain que la noirceur du récit est imprégné dans cette couverture, avec cette lune qui semble vouloir dire que tout espoir n'est pas perdu.
Pourtant nous démarrons avec Daniel dans son véhicule qui part retrouver sa tante qu'il n'a jamais connu, ni entendu vraiment parler après la mort de ses parents dans un accident brutal lors d'une tempête anormale. du Texas à l'Oregon, Daniel rumine ces deux derniers mois de tristesse, le temps de préparer les enterrements, de tout mettre en ordre et de débarquer par une petite route en pleine nuit, bourrée d'embûches vers Timber Manor, ce qui deviendra sa nouvelle maison. 23 ans et déjà un lourd fardeau sur les épaules, Daniel a une imagination débordante et les réflexions qu'il a sur les séries télévision ne manquent pas. Vampires, démons, loups, tout y passent surtout lorsque la visibilité est vraiment nulle et que des yeux jaunes sortis de nulle part vous arrêtent en si bon chemin. Par chance, le shérif de la ville vient à son secours et le dépose devant chez sa tante.
Le récit doit se lire lentement afin d'imprégner toutes les émotions, car il y en a. Déjà de part le deuil qui touche Daniel, forcément, mais aussi sa tante, la soeur de son père, ainsi que les employés de maison qui les connaissaient depuis très longtemps. La tristesse de les avoir perdu implique également les émotions de Hal, le shérif qui tient à Danny (car il adore le surnommé ainsi comme s'il était un gamin, mais ils n'ont que 4 ans d'écart). Cette envie de le protéger vient rapidement (un peu trop à mon gout, c'est bien le seul défaut que je pourrais trouver à ce livre, ce coup de foudre qui les embarque, il n'y a que le fait que l'auteur les laisse devenir ami avant de s'échauffer dans un lit qui est bien amené.) Daniel doit apprendre et comprendre qui il est vraiment. Pourquoi son père n'a pas voulu revenir dans cette maison qui en plein soleil (quand il y en a) est magnifique, mais dès que l'ombre s'approche, elle devient mauvaise. La perte de ses parents l'a amené à venir découvrir cette tante, à discuter avec elle afin de découvrir ses origines.
Un passé où son père a une grande importance, tout comme ce qui s'est produit durant l'enfance de Michael le fameux père de Daniel et Carol la tante (toujours de Daniel, hein). Tous deux ont vécu de bons souvenirs, mais surtout de la terreur. Et cette terreur, la haine qui en découle a rendu le manoir un endroit où très peu de personnes désirent y passer et encore moins y vivre. Cette bâtisse a un passé sombre, des morts, des accidents, des hallucinations, des maladies, rien de tel qu'une envie irrépressible de dévier sa route. Daniel va découvrir les portraits de famille, les liens qui lie Carol à cette maison, les liens qui le force à y rester. Même si Hale est un bon élément pour qu'il ne fuit pas, tous deux apprennent à se découvrir en plus d'entendre la vérité de la bouche de Carol, entre autre. La présence dans la maison est bien réelle et elle ne compte pas les laisser tranquille. Cela fait tellement longtemps que cette présence a été comme qui dirait oublié, que lorsque son prénom ressort, elle prend de la place, s'invite dans les ombres des objets et s'amuse à attraper ou faire mourir de peur les habitants.
Croire ou ne pas croire ? Ici il n'y a aucun raison de ne pas croire, les faits sont là, les cadavres aussi et la peur est bien présente. Saleté de peur qui pourrait faire n'importe quoi, comme s'enfuir de la maison pour se retrouver dans le bois aux loups juste à côté. Quelle idée ! Si vous avez des ongles longs, ils risquent de raccourcir plus vite qu'un ongle cassé par inadvertance. le passé est bien décrit et les événements montent crescendo, en même temps que les poils des bras qui se hérissent (si, si tout le monde en a, à moins de les raser !) le livre est découpé en deux parties, "Ramasser les morceaux" et "Conversations sur des morts". Pas besoin de détailler, les titres parlent d'eux-mêmes. J'ai beaucoup aimé la façon dont les points de vue sont amenés. Daniel, Hale, Carol, la chose, mais aussi Francine, un sacré bout de femme que nous découvrons petit à petit sans pour autant en faire un personnage principal. Pourtant elle est efficace et sera d'une aide utile. Avoir le point de vue de chacun d'entre eux est excellent dans le sens où nous sommes dans leur tête, avec leur appréhension, leur douleur physique, les moments clés qui reviennent en mémoire pour mieux nous faire comprendre ce qu'ils ont subi un jour ou l'autre.
Et puis il y a cet espoir, cette lumière au bout du chemin qui semble les appeler de toutes leurs forces. L'attachement entre Daniel et Hale est crucial pour eux deux afin de réussir à surmonter les nombreux obstacles et je ne parle pas du fait qu'ils sont deux hommes, ça, cette relation passe très bien pour les habitants et la famille, tant qu'ils sont heureux. C'est un gros poids qui se soulèvent rapidement, parce que des ennuis, il y en aura, tout comme des visites à l'hôpital.
j'ai adoré tout le côté fantastique qui arrive doucement, dans des souvenirs, des idées d'enfants, pour se montrer au grand jour. La chose qui est là, tapie dans l'ombre attendant de pouvoir attraper physiquement celui ou celle qui passera à sa portée pour en faire de la charpie. Cette chose qui est tellement inhumaine devenant de plus en plus malsaine, sournoise, haineuse, une véritable boule d'ombre prête à tout faire exploser et détruire cette famille, enfin ce qui en reste. Les bruits dans les couloirs, les pas lourds, les cognements derrière des murs qui n'ont pas de portes (vraiment ?), des griffes sur la peau, des bousculades dans les escaliers, rien de tel pour faire devenir fou n'importe qui. Et cette histoire de famille dévoilée au grand jour, devant un shérif qui n'a pas connu cette version qui est sombre. le summum a été la scène de fin, ce fameux grand final où tous les personnages se retrouvent dans le manoir prêt à combattre le MAL absolu. C'est véritablement mon passage préféré, une fois que nous savons qui est qui, qui fait quoi, qui est du bon côté, qui serait capable de mourir pour sauver l'autre. Les esprits qui sont présents, les loups qui ont leur importance dans l'histoire
Fantômes, revenants, maisons hantés, exorcistes, manoir hanté, tout est là pour donner le frisson. J'ai aimé aussi le fait d'avoir les explications entre ces différentes bestioles, je parle de fantômes, revenants etc. Même si je lis pas mal de livres de ce type, c'est agréable de savoir où on met les pieds. Je dois avouer qu'il n'y aurait pas eu cette pointe de romance, la digestion aurait été difficile, car c'est ce qui met du baume au coeur à Daniel essentiellement et au vu de tout ce qu'il découvre, cela redonne cet espoir d'un avenir. Oui, je n'ai pas dis radieux, ou merveilleux, ou, non, il faudra lire pour découvrir tout cela. Et puis il y a la maison en elle-même, Timber Manor. Une pure merveille d'architecture qui cache de sombres secrets. La bâtisse immense a vu, entendu et garde en elle tout ce qu'il a pu exister. le bon est réduit quasiment à néant et le mauvais va à son apothéose. La brûler ne serait malheureusement pas une solution, il faut aller au coeur du problème et c'est dangereux.
J'ai parlé rapidement des personnages, Daniel qui a perdu ses parents et s'en veux de la dernière fois qu'il a parlé à son père, Carol qui garde les secrets si enfouis qu'elle en a oublié l'essentiel : vivre, Hale qui connaît le manoir comme sa poche, enfin presque car il a beau travailler avec eux depuis des années, la famille a su se taire. Anita et son mari qui sont des piliers pour Anita. Et Francine qui sera une aide précieuse. Tous ont un vécu différent, une vision éloignée de ce qui se passe, pourtant ils vont être soudés jusqu'à la mort.
En conclusion ce premier tome pourrait se suffire à lui-même. Il a un début, un milieu, un dénouement, de l'action et une fin qui clôt très bien ce récit. le paranormal prend sa place tranquillement en faisant monter le suspense, la romance ne prend pas trop de place et la famille est vraiment le point crucial de l'histoire, avec tous ses secrets et les événements mortels. Les émotions sont puissantes, nous ne pouvons que ressentir la profonde tristesse et le désespoir de Daniel, heureux de le voir retrouver un peu de sérénité, même si l'ombre persistante du manoir est tenace. Ce n'est vraiment pas passé loin du coup de coeur, je me demande bien de quoi parlera le tome 2. À suivre donc et avec grand plaisir !
http://chroniqueslivresques.eklablog.com/timber-manor-tome-1-les-memoires-du-spectre-f-e-feeley-jr-a207707476
Lien : http://chroniqueslivresques...
Lorsque j'ai vu la couverture et lu une partie du résumé, je savais que je voulais le lire. Une histoire de deuil qui continue avec des fantômes, un manoir hanté depuis des décennies, rien de tel pour passer un très bon moment de découverte. Il est certain que la noirceur du récit est imprégné dans cette couverture, avec cette lune qui semble vouloir dire que tout espoir n'est pas perdu.
Pourtant nous démarrons avec Daniel dans son véhicule qui part retrouver sa tante qu'il n'a jamais connu, ni entendu vraiment parler après la mort de ses parents dans un accident brutal lors d'une tempête anormale. du Texas à l'Oregon, Daniel rumine ces deux derniers mois de tristesse, le temps de préparer les enterrements, de tout mettre en ordre et de débarquer par une petite route en pleine nuit, bourrée d'embûches vers Timber Manor, ce qui deviendra sa nouvelle maison. 23 ans et déjà un lourd fardeau sur les épaules, Daniel a une imagination débordante et les réflexions qu'il a sur les séries télévision ne manquent pas. Vampires, démons, loups, tout y passent surtout lorsque la visibilité est vraiment nulle et que des yeux jaunes sortis de nulle part vous arrêtent en si bon chemin. Par chance, le shérif de la ville vient à son secours et le dépose devant chez sa tante.
Le récit doit se lire lentement afin d'imprégner toutes les émotions, car il y en a. Déjà de part le deuil qui touche Daniel, forcément, mais aussi sa tante, la soeur de son père, ainsi que les employés de maison qui les connaissaient depuis très longtemps. La tristesse de les avoir perdu implique également les émotions de Hal, le shérif qui tient à Danny (car il adore le surnommé ainsi comme s'il était un gamin, mais ils n'ont que 4 ans d'écart). Cette envie de le protéger vient rapidement (un peu trop à mon gout, c'est bien le seul défaut que je pourrais trouver à ce livre, ce coup de foudre qui les embarque, il n'y a que le fait que l'auteur les laisse devenir ami avant de s'échauffer dans un lit qui est bien amené.) Daniel doit apprendre et comprendre qui il est vraiment. Pourquoi son père n'a pas voulu revenir dans cette maison qui en plein soleil (quand il y en a) est magnifique, mais dès que l'ombre s'approche, elle devient mauvaise. La perte de ses parents l'a amené à venir découvrir cette tante, à discuter avec elle afin de découvrir ses origines.
Un passé où son père a une grande importance, tout comme ce qui s'est produit durant l'enfance de Michael le fameux père de Daniel et Carol la tante (toujours de Daniel, hein). Tous deux ont vécu de bons souvenirs, mais surtout de la terreur. Et cette terreur, la haine qui en découle a rendu le manoir un endroit où très peu de personnes désirent y passer et encore moins y vivre. Cette bâtisse a un passé sombre, des morts, des accidents, des hallucinations, des maladies, rien de tel qu'une envie irrépressible de dévier sa route. Daniel va découvrir les portraits de famille, les liens qui lie Carol à cette maison, les liens qui le force à y rester. Même si Hale est un bon élément pour qu'il ne fuit pas, tous deux apprennent à se découvrir en plus d'entendre la vérité de la bouche de Carol, entre autre. La présence dans la maison est bien réelle et elle ne compte pas les laisser tranquille. Cela fait tellement longtemps que cette présence a été comme qui dirait oublié, que lorsque son prénom ressort, elle prend de la place, s'invite dans les ombres des objets et s'amuse à attraper ou faire mourir de peur les habitants.
Croire ou ne pas croire ? Ici il n'y a aucun raison de ne pas croire, les faits sont là, les cadavres aussi et la peur est bien présente. Saleté de peur qui pourrait faire n'importe quoi, comme s'enfuir de la maison pour se retrouver dans le bois aux loups juste à côté. Quelle idée ! Si vous avez des ongles longs, ils risquent de raccourcir plus vite qu'un ongle cassé par inadvertance. le passé est bien décrit et les événements montent crescendo, en même temps que les poils des bras qui se hérissent (si, si tout le monde en a, à moins de les raser !) le livre est découpé en deux parties, "Ramasser les morceaux" et "Conversations sur des morts". Pas besoin de détailler, les titres parlent d'eux-mêmes. J'ai beaucoup aimé la façon dont les points de vue sont amenés. Daniel, Hale, Carol, la chose, mais aussi Francine, un sacré bout de femme que nous découvrons petit à petit sans pour autant en faire un personnage principal. Pourtant elle est efficace et sera d'une aide utile. Avoir le point de vue de chacun d'entre eux est excellent dans le sens où nous sommes dans leur tête, avec leur appréhension, leur douleur physique, les moments clés qui reviennent en mémoire pour mieux nous faire comprendre ce qu'ils ont subi un jour ou l'autre.
Et puis il y a cet espoir, cette lumière au bout du chemin qui semble les appeler de toutes leurs forces. L'attachement entre Daniel et Hale est crucial pour eux deux afin de réussir à surmonter les nombreux obstacles et je ne parle pas du fait qu'ils sont deux hommes, ça, cette relation passe très bien pour les habitants et la famille, tant qu'ils sont heureux. C'est un gros poids qui se soulèvent rapidement, parce que des ennuis, il y en aura, tout comme des visites à l'hôpital.
j'ai adoré tout le côté fantastique qui arrive doucement, dans des souvenirs, des idées d'enfants, pour se montrer au grand jour. La chose qui est là, tapie dans l'ombre attendant de pouvoir attraper physiquement celui ou celle qui passera à sa portée pour en faire de la charpie. Cette chose qui est tellement inhumaine devenant de plus en plus malsaine, sournoise, haineuse, une véritable boule d'ombre prête à tout faire exploser et détruire cette famille, enfin ce qui en reste. Les bruits dans les couloirs, les pas lourds, les cognements derrière des murs qui n'ont pas de portes (vraiment ?), des griffes sur la peau, des bousculades dans les escaliers, rien de tel pour faire devenir fou n'importe qui. Et cette histoire de famille dévoilée au grand jour, devant un shérif qui n'a pas connu cette version qui est sombre. le summum a été la scène de fin, ce fameux grand final où tous les personnages se retrouvent dans le manoir prêt à combattre le MAL absolu. C'est véritablement mon passage préféré, une fois que nous savons qui est qui, qui fait quoi, qui est du bon côté, qui serait capable de mourir pour sauver l'autre. Les esprits qui sont présents, les loups qui ont leur importance dans l'histoire
Fantômes, revenants, maisons hantés, exorcistes, manoir hanté, tout est là pour donner le frisson. J'ai aimé aussi le fait d'avoir les explications entre ces différentes bestioles, je parle de fantômes, revenants etc. Même si je lis pas mal de livres de ce type, c'est agréable de savoir où on met les pieds. Je dois avouer qu'il n'y aurait pas eu cette pointe de romance, la digestion aurait été difficile, car c'est ce qui met du baume au coeur à Daniel essentiellement et au vu de tout ce qu'il découvre, cela redonne cet espoir d'un avenir. Oui, je n'ai pas dis radieux, ou merveilleux, ou, non, il faudra lire pour découvrir tout cela. Et puis il y a la maison en elle-même, Timber Manor. Une pure merveille d'architecture qui cache de sombres secrets. La bâtisse immense a vu, entendu et garde en elle tout ce qu'il a pu exister. le bon est réduit quasiment à néant et le mauvais va à son apothéose. La brûler ne serait malheureusement pas une solution, il faut aller au coeur du problème et c'est dangereux.
J'ai parlé rapidement des personnages, Daniel qui a perdu ses parents et s'en veux de la dernière fois qu'il a parlé à son père, Carol qui garde les secrets si enfouis qu'elle en a oublié l'essentiel : vivre, Hale qui connaît le manoir comme sa poche, enfin presque car il a beau travailler avec eux depuis des années, la famille a su se taire. Anita et son mari qui sont des piliers pour Anita. Et Francine qui sera une aide précieuse. Tous ont un vécu différent, une vision éloignée de ce qui se passe, pourtant ils vont être soudés jusqu'à la mort.
En conclusion ce premier tome pourrait se suffire à lui-même. Il a un début, un milieu, un dénouement, de l'action et une fin qui clôt très bien ce récit. le paranormal prend sa place tranquillement en faisant monter le suspense, la romance ne prend pas trop de place et la famille est vraiment le point crucial de l'histoire, avec tous ses secrets et les événements mortels. Les émotions sont puissantes, nous ne pouvons que ressentir la profonde tristesse et le désespoir de Daniel, heureux de le voir retrouver un peu de sérénité, même si l'ombre persistante du manoir est tenace. Ce n'est vraiment pas passé loin du coup de coeur, je me demande bien de quoi parlera le tome 2. À suivre donc et avec grand plaisir !
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