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Critique de Phoenicia


Quasiment une relique de ma PAL et pourtant je suis ravie qu'elle soit enfin sortie. Elle tombait à merveille.

Jimmy les mains vives est le dernier "tome" des "Légendes de Krondor", une série de trois romans dans le monde de Midkemia, spin-off du Magicien et dont l'action est simultanée à la Guerre de la Faille. Ces trois romans ont de plus la particularité d'avoir été écrits à quatre mains. L'auteur précise sa joie face à cette co-écriture de cette fiction car, ayant fait évoluer le personnage de Jimmy, cette co-écriture lui aurait permis de retrouver la fougue, l'insouciance, la jeunesse de notre petit voleur au code moral si particulier.

Véritable roman d'aventures, Jimmy est contraint de s'exiler et s'envole vers Finisterre. Les ennuis le suivent, le précèdent, l'accompagnent. Bref, loin d'être un exil de tout repos, Jimmy rencontre des personnes et amis et surtout se retrouve mêlé à une sombre histoire de nécromancie et de rapt d'enfants.

J'ai eu quelques difficultés à rentrer dans le roman. Je pense que le temps qui est passé entre ma lecture du Magicien et ce roman n'a pas aidé. Je conseille d'ailleurs vivement d'avoir le Magicien bien en tête, je pense qu'on ne peut qu'y gagner en immersion. de plus, le début est un peu longuet. On se demande véritablement où l'on va. Il faut dire qu'il faut le temps que l'histoire s'installe. Mais une fois installée, on le dévore. Plein de rebondissements, avec un rythme soutenu, on progresse tout en devinant très en avance les différents mystères de cette aventure. Tant pis, ça se lit bien tout de même. L'atmosphère "Manoir hanté et nécromancie" ajoute un petit plus lorsqu'on voit ce triste été s'achever et prendre doucement des airs d'automne...

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