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Critique de LivresdAvril
Drôle de conte de Noël que nous propose Malika Ferdjoukh avec ce "Fais-moi peur". Son monsieur N. est bien différent du gentil bonhomme qui se charge de la tournée des cadeaux !
Le titre laissait présager quelques frissons, mais je ne pensais pas être prise au jeu à ce point.
Tout commence avec une tranche de vie d'un certain Léo, dont le physique ingrat (en tout cas c'est son avis) et l'impulsivité vont guider les choix. On le retrouve des années plus tard, illustrateur jeunesse sur le point de se marier. Mais toujours aussi malsain, bien caché sous son déguisement d'homme parfait.
Parallèlement, le lecteur découvre la famille Mintz, cinq enfants plein de vie dont les parents se sont absentés pour la soirée. Et l'engrenage se met en route, implacable.
Avec son écriture très visuelle et ses personnages d'enfants plus trognons les uns que les autres, Malika Ferdjoukh mène son intrigue tambour battant. Et parsème le récit d'éléments évocateurs entre une chouette, une silhouette de sorcière, un puits, le visionnage de "M le Maudit" en filigrane et la religion de ses personnages. Ce dernier point est amené avec délicatesse, montrant comme les différences peuvent être acceptées ou au contraire source de violence.
Un roman à réserver aux lecteurs expérimentés car la tension y est grande, mais aussi parce qu'il en appelle aux connaissances et à l'esprit critique de ses lecteurs.
Le titre laissait présager quelques frissons, mais je ne pensais pas être prise au jeu à ce point.
Tout commence avec une tranche de vie d'un certain Léo, dont le physique ingrat (en tout cas c'est son avis) et l'impulsivité vont guider les choix. On le retrouve des années plus tard, illustrateur jeunesse sur le point de se marier. Mais toujours aussi malsain, bien caché sous son déguisement d'homme parfait.
Parallèlement, le lecteur découvre la famille Mintz, cinq enfants plein de vie dont les parents se sont absentés pour la soirée. Et l'engrenage se met en route, implacable.
Avec son écriture très visuelle et ses personnages d'enfants plus trognons les uns que les autres, Malika Ferdjoukh mène son intrigue tambour battant. Et parsème le récit d'éléments évocateurs entre une chouette, une silhouette de sorcière, un puits, le visionnage de "M le Maudit" en filigrane et la religion de ses personnages. Ce dernier point est amené avec délicatesse, montrant comme les différences peuvent être acceptées ou au contraire source de violence.
Un roman à réserver aux lecteurs expérimentés car la tension y est grande, mais aussi parce qu'il en appelle aux connaissances et à l'esprit critique de ses lecteurs.
