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Critique de Nastie92


J'avais qualifié le roman Mille femmes blanches de lecture "agréable, distrayante" mais j'avais regretté un récit trop caricatural pour que j'adhère totalement. Certes, Jim Fergus a de grands talents de conteur, les péripéties font de ce titre une lecture qu'on avance avec beaucoup de plaisir, d'autant que les grands espaces dans lesquels se déroule l'action sont très bien rendus. Mais j'étais globalement restée sur ma faim, trouvant que les ingrédients de base auraient permis un meilleur résultat. Lorsque j'ai su que l'auteur avait écrit une suite, j'ai tout naturellement souhaité la lire.
Un grand merci à Babelio et aux éditions du Cherche Midi de m'en avoir donné l'occasion. Et cerise sur la gâteau, d'avoir organisé une rencontre avec l'auteur. Rencontre qui fut très intéressante, avec un écrivain simple, authentique et qui a répondu avec beaucoup de naturel à toutes les questions.
J'ai été très étonnée d'apprendre que Jim Fergus avait écrit une suite puisqu'il avait fait disparaître presque tous ses personnages à la fin de Mille femmes blanches. Il a expliqué ne pas en avoir eu l'intention initialement. C'est en parcourant les lieux dans lesquels se déroule son intrigue, ces fameux grands espaces qu'il aime, qu'il a eu envie, plus de quinze ans plus tard, de poursuivre son histoire.
Si le début, très lent, ne m'emballe pas, l'intérêt monte crescendo.
L'auteur dresse de beaux portraits de femmes, tant du côté des femmes blanches que des indiennes. Les personnages sont vivants et très crédibles.
Le mode de vie des indiens est bien mis en valeur. On sent tout l'amour que Jim Fergus porte à ces tribus.
L'auteur a dû faire un énorme travail de documentation pour que son récit, fictif, ait une véritable assise historique et cela le rend très prenant.
L'auteur a prévu un troisième tome dans lequel les croyances des indiens seront encore davantage exploitées : tant mieux, parce qu'on a envie d'en savoir davantage.
Proches de la nature, ceux que les blancs ont vite fait d'appeler "sauvages" ont une grande richesse spirituelle. Leur affirmation "Le monde véritable se cache derrière le nôtre." signifie que nous ne comprenons et ne voyons que la surface des choses. Peut-être devrions-nous faire nôtre cette belle devise et faire ainsi preuve d'un peu plus de modestie ?
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