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Critique de Pluiedor


Maxence Fermine choisit d'écrire sur un adolescent hospitalisé en service psychiatrique. le syndrome du papillon, comme nous l'apprenons des le chapitre deux, consiste à ne pas pouvoir faire de choix.
Ce roman a été, pour moi, très difficile à lire à cause de son écriture voulant imiter le style oral. Il manque ainsi, par exemple, tous les NE, negatifs et expletifs. Alors, certes, le livre est écrit à la première personne du singulier, mais faut il pour autant adopter une syntaxe incorrecte? Cela le gêne beaucoup, je l'avoue. D'autant plus que c'est un livre destiné à la jeunesse, c'est-à-dire justement à un public qui a du mal à écrire correctement. Et l'auteur met ainsi à l'honneur l'incorrection syntaxique, donnant ainsi à entendre qu'ecrire correctement est superflu.
Et que dire du vocabulaire? Ainsi, rien qu'en deux pages, les 40 et 41 par exemple, je relève connards, merdiques, emmmerdeurs, bordel, engueulade, degueulasses, ces pions plus cons les uns que les autres, ca les faisait jouir de nous humilier, les salauds, abrutis, jeunes morveux, chefs de mes deux, botte le train ou collé des gifles à longueur de journee pour leur apprendre à vivre, vieux schnock, schlinguait comme un bouc, le con. ..
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