AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Zakuro


Zakuro
21 septembre 2014
19 septembre 2014 : j'apprends sur une chaîne de radio que la Commission baleinière internationale a décidé de durcir les critères scientifiques encadrant la chasse à la baleine.
En avril, la Cour Internationale de Justice s'était déjà prononcée en faveur de la protection des grands cétacés de l'Antarctique.
Selon les défenseurs du monde marin, la décision de la Commission baleinière est remarquable et inédite car elle marque un grand pas vers l'arrêt à la chasse illégale des baleines sous couvert de la science.
J'aimerais moi aussi adhérer à cet enthousiasme car je viens de lire le fervent plaidoyer d'Alice Ferney contre le massacre en grand nombre et en toute impunité des grands mammifères marins dans les eaux internationales qui n'appartiennent à aucun Etat et où n'intervient aucune police. Ces fonds marins doivent être d'autant plus le sanctuaire protégé de toutes les espèces qui vivent là dans leur habitat naturel.
Alice Ferney défend cette cause par la figure emblématique du Capitaine Magnus Wallace.
Le Capitaine Wallace se définit lui même comme un activiste : il croit fermement à l'engagement d'individus associés qui ne peut se faire qu'avec la force physique et non sans danger (il appareille sur des bris de glace qui éperonnent les navires-usines hors la loi). Charismatique, il use à bon escient de tous les moyens de communication pour faire part au plus grand public de la chaîne organisée et lucrative du massacre des baleines . le capitaine s'entourre de fervents volontaires, spécialistes dans leurs professions (biologistes, océanologues,..) et d'un journaliste. C'est lui, le narrateur dans ce livre.
A travers l'écriture richement stylisée et poétique d'Alice Ferney, j'ai suivi le Capitaine Wallace dans les paysages marins du bout du monde de toute beauté. Il m'ouvre les yeux sur une réalité bien triste. Je m'en sors qu'avec une seule idée en tête : embarquer.
Commenter  J’apprécie          300



Ont apprécié cette critique (24)voir plus




{* *}