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Critique de Anassete


Marre de lire encore et encore des mondes imaginaires qui ne partent de rien et qui font l'apologie de la belle fantasy ? Wastburg est fait pour vous. Il peut être lu à la fois comme un recueil de nouvelles et un roman. Chaque personnage a son histoire et sa chute, mais plus on avance dans l'histoire, plus certains deviennent récurrents. Ils sont le noeud de l'intrigue générale, à moins que ce ne soit que la ville le véritable lien ? Paradoxal quand on sait qu'à Wastburg les Waelmiens et les Loritains se castagnent tous les jours. On ne rigole pas avec la crapule fantasy.
Cédric Ferrand nous prouve aussi qu'avec nos propres cultures déguisées, on peut faire un bon roman de fantasy. On assiste un peu à une bataille des pays du Nord contre ceux du Sud avec d'un côté les traditions rustres du viking ou du germain et de l'autre l'extra-version et le côté très cultes, religieux, de l'Espagne ou d' l'Italie. Il n'y a pas que ça bien sûr : la magie est le traitement majeure tout en n'existant plus. La somme de ces deux idées nous donne l'impression de lire une fantasy écrite à la façon d'un roman de société ou historique. Malgré tout, cela reste très léger.
Ce n'est pas un coup de coeur, surtout quand on a lu Gagner la guerre juste avant, mais le roman reste intéressant sur bien des points et reste au niveau de ses ambitions : un roman court avec des idées existantes réutilisées pour recréer un monde, ses cultures et son histoire en prenant appui sur une ville imaginaire.
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