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Critique de Diabolau


1930. Pour les festivités du centenaire de "l'Algérie française", Paul, le fils du chef de gare, déjà héros du tome précédent qui racontait son enfance et son adolescence, est de retour sur ses terres natales en tant qu'envoyé spécial de son journal métropolitain.
Il va y retrouver son frère et ses anciens amis, en tout cas ceux que la première guerre mondiale a épargnés.
Si j'ai trouvé que ce quatrième tome souffrait du même problème que le précédent, à savoir un manque d'enjeu scénaristique, avec ce choix de rester dans la chronique du quotidien, il faut avouer que Ferrandez dépeint fort bien – et finement – l'arrogance du colon, les spoliations des Arabes, ainsi que le ressentiment qui en résulte.
On ouvre les yeux en même temps que le journaliste sur ces abus, et cela préfigure déjà les événements qui surviendront 25 ans après, sans que les autorités les aient vraiment vus venir, par le biais d'un aveuglement coupable symbolisé ici par le refus du journal de Paul de publier les articles tels qu'il les a écrits.
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