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Critique de Diabolau


Djemilah est le début de la saga fleuve de deux cycles de 5 albums que le pied-noir Jacques Ferrandez a consacré à son pays d'origine.
Un artiste qui compte parmi les rares vivants (à ma connaissance, avec Gibrat, Jarbinet et Tardi) à faire absolument tout... seul. Scénario, dessin, couleur. Rien que cela mérite un sacré coup de chapeau, même si, il faut être honnête, Ferrandez n'a sans doute pas le coup de crayon d'un Jarbinet ou d'un Gibrat, mais pour donner le change, c'est un immense conteur d'histoire(s).
J'ai eu le privilège de le rencontrer l'an dernier : un homme d'une grande gentillesse et d'une grande simplicité, qui pour ainsi dire aurait presque rougi à mes compliments. Vraiment, on peut être connu et sympa, tout d'ailleurs comme on peut être inconnu et un vrai c..., mais je m'égare sans doute.
Nous voici donc contée l'histoire de Joseph Constant, un peintre qui vient en Algérie nouvellement colonisée pour trouver l'inspiration, mais qui y trouve surtout le choc culturel, au point de décider de rentrer en France... Sauf que juste avant d'embarquer, vlà t'y pas que ce diable de Cupidon lui tire une flèche en plein coeur. Djemilah est le nom de la belle, mais notre joli coeur n'a pas choisi la simplicité : la donzelle est enfermée dans un harem, donc pas touche. Et comme l'amour nous fait parfois faire des choses un peu folles, Constant va s'arabiser, et même devenir le confident de l'Émir Abd el Kader, premier résistant d'envergure aux colons français, pour pouvoir poursuivre son idylle.
Une belle histoire, donc, qui parvient à nous faire bien souvent oublier certaines perspectives un peu approximatives, ainsi qu'un lettrage et des messages manuscrits parfois un peu "pattes de mouches".
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