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Critique de Petitebijou


Le tome 6 est un tournant dans la radicalisation du conflit amorcé. Nous sommes en novembre 1954. le petit Said sauve les carnets de Joseph Constant d'un incendie. Les diverses communautés se mélangent au cours de baignades dans le décor idyllique de Tipasa, mais les dissensions, chez les étudiants, prennent un tour dramatique. Jacques Ferrandez excelle dans la description des histoires familiales, à travers les adultères, l'audace des couples mixtes, les conflits politiques intra-familiaux, le magnifique personnage de Samia, future médecin en quête d'émancipation. En janvier 1955, les militaires, charriant leur part d'humiliation à travers la défaite d'Indochine, vont attiser la violence en recourrant à la torture la plus abjecte. La voix de la raison est symbolisée par le premier éditeur de Camus, Edmond Charlot, qui tient une librairie à Alger. L'auteur met l'accent sur l'exacerbation de l'attachement à la terre qui permet toutes les exactions. Malgré l'exhaltation des amours, c'est l'engrenage de la violence qui nous noue la gorge.
Lien : http://parures-de-petitebijo..
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