Si j'avais adoré les deux premiers tomes de l'Amie Prodigieuse, les 2 derniers tomes de la saga m'avaient laissée de marbre. J'avais même émis des doutes sur l'identité de l'auteur du dernier tome tant l'écriture et le style m'avaient agacée. J'ai un souvenir d'une lecture très fastidieuse…
A la sortie de son nouveau roman, j'ai longuement hésité : le lire or not ? Finalement, les bonnes critiques, l'ambiance napolitaine, cette promesse de voyage alors que nous sommes confinés en France pour l'été, j'ai cédé.
Les cents premières pages m'ont conquise et réconciliée avec l'auteure. Cette adolescente, enfant unique d'une famille plutôt bourgeoise, dont la vie bascule le jour où elle entend son père dire qu'elle est laide, comme sa soeur, qu'il déteste et avec qui il n'a plus de contact. Giovanna n'aura plus qu'une idée en tête : rencontrer Vittoria pour voir si elle lui ressemble.
Mais le charme s'est vite estompé et les vieux démons sont revenus… Je me suis ennuyée, j'ai trouvé le style lourd, les phrases trop longues, les descriptions interminables. Et l'histoire ? On a l'impression d'avoir un spin off de l'Amie Prodigieuse… Bref, une lecture que j'ai trainée et eu du mal à terminer, mais je crois bien, que cette fois, c'était ma dernière avec
Elena Ferrante. Clap de fin.
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