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Critique de Gwen21


Lila et Elena grandissent et deviennent des jeunes femmes. le début des années 50 devient la fin des années 50 et le début des années 60. Naples... reste Naples.

Dans cette atmosphère de "Je t'aime, moi non plus" que j'ai trouvée plutôt malsaine dans le premier tome, les deux "amies" poursuivent leurs trajectoires à la fois distinctes et associées. Ce qui frappe dans ce deuxième tome - c'est hélas le cas de le dire - c'est la violence qui telle une sève mauvaise prend le pas sur la passion et se nourrit des sens, tantôt frustrés, tantôt exaltés.

Comme pour le premier tome, je ne me suis pas sentie complètement victime d'engouement, la plupart du temps, j'étais même agacée par le côté "tambouille, chichis et cancans" des relations entre la plupart des personnages. Quelques figures émergent mais pâtissent des deux premiers rôles tenus par Lila et Elena. Je ne parviens toujours pas à m'attacher à elles malgré les claques, les retournements de situation, les amours contrariées. Et je reste gênée par cette rivalité entre les deux femmes en devenir.

Après, ce qui reste sans doute le plus intéressant, c'est la peinture d'une époque, d'un lieu, d'une culture, d'une tradition. J'aime passionnément l'Italie, c'est un pays de coeur. Mais c'est aussi un pays excessif et les Italiens que je connais ont tous le coeur sur la main mais aussi une conception manichéenne voire tribale de la société. Je retrouve cet esprit italien dans ce roman, alors que se dessine, dans ce milieu mercantile qui lui sert de cadre, la magouille - qui va rapidement dégénérer en pègre -, base de la relation de la quasi totalité des protagonistes.


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