Citations sur Quand le risque nous rapproche - L'empreinte de la vérité (6)
l'empreinte de la vérité :
C’est lui qui, le premier, l’avait embrassée. Et c’était avec lui qu’elle avait perdu sa virginité.
Et aussi ses illusions, car Grant avait également été le premier homme à lui briser le cœur.
Quand le risque nous rapproche :
— Melinda ! cria aussitôt Noelle.
Sa fille s’arrêta net, la main tendue vers le bouton.
— Que t’ai-je déjà dit à propos de la porte ? demanda Noelle en la rejoignant à grandes enjambées.
— Que je ne devais pas l’ouvrir, répéta Melinda, en arborant une moue revêche. Mais c’est Lucy, maman ! Donc nous devons lui ouvrir parce que sinon elle ne pourra pas entrer dans la maison !
— Fantastique, marmonna Noelle entre ses dents. J’ai mis au monde une avocate chicaneuse.
Quand le risque nous rapproche :
Gardant ses pensées pour elle, Noelle emboîta le pas au couple formé par son coéquipier et son aïeule. Lucy semblait boire chacune des paroles de Duncan et s’accrochait de façon presque intime à son bras tandis qu’il la reconduisait vers la voiture.
La fin du monde, décida Noelle, allait sans aucun doute être annoncée dans les prochaines heures.
Quand le risque nous rapproche :
Mais, avant qu’elle ne puisse prévenir sa grand-mère, Lucy, certainement alertée pas son radar ultrasensible pour les beaux hommes, s’était redressée et prenait une profonde inspiration. Soudain, elle semblait faire non pas dix ans de moins, mais vingt, voire trente.
— A qui appartient cet appétissant spécimen d’homo virilus ? chuchota-t-elle à l’oreille de Noelle.
— A moi.
Les yeux de Lucy s’écarquillèrent.
— Je te demande pardon ?
Seigneur, réalisa Noelle, elle s’était mal exprimée. Très mal exprimée même.
— Je veux dire, je le connais, rectifia-t-elle. Il travaille avec moi.
Quand le risque nous rapproche :
— Nous pouvons toujours essayer, répondit Duncan d’un ton sceptique. Mais je te parie dix contre un que notre Mère Teresa s’est tout à coup rendu compte que certaines personnes avaient davantage besoin de ses services que les gentils pensionnaires de cette résidence, et qu’elle a filé se mettre au vert quelque part jusqu’à ce qu’il fasse un peu moins chaud pour elle.
— Pari non tenu.
— Pourquoi ?
— Parce que je ne mise jamais contre une certitude.
Quand le risque nous rapproche :
En général, les coéquipiers avaient tendance à tout se raconter, petites histoires, contrariétés, bonnes et mauvaises nouvelles. Mais, ça, c’était à la fin. Et elle n’avait pas le sentiment d’y être. Pas encore.
Et, comme elle était décidée à garder secrètes certaines parties de sa vie, elle ne serait peut-être jamais disposée à le faire. Se confier, c’était devenir vulnérable.