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Critique de Vianna


Pas encore présent sur cette photo de famille de 1918, car pas encore né, Marcel sera le dernier à faire exister par « son regard fidèle les siens déjà partis »: La fin d'un monde.
Dans ce roman Jerôme Ferrari fait le parallèle entre l'histoire singulière de ses personnages et l'histoire des mondes: des mondes qui naissent, grandissent, s'entrechoquent et meurent.
Il pose aussi la question de comment passer d'un monde à un autre:
Marcel rêve de quitter ce monde de paysans miséreux et d'accèder par les études à un monde «  palpitant de vie dans lequel les hommes savaient faire autre chose que prolonger leur existence dans la souffrance et le désarroi ».
Mathieu, en revanche, abandonne lui des études de philosophie pour revenir au pays et reprendre le bar du village. Quitter un monde pour un autre semble pour chacun la clé d'une vie meilleure, mais la chute inexorable est là, en gestation, dans l' attente du moment venu.
Si le destin de Marcel, Mathieu ,Libero et les autres se déploie vers ce que l'on pressent comme une issue dramatique, il en va de même, à plus grande échelle pour les mondes: c'est la thèse que défend l'auteur. Il nous reste à espérer que de cette chute, il est encore possible de se relever encore et toujours ... recommencer...
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