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Critique de pam54


Au-delà d'un roman d'heroic-fantasy, La Renaissance, le premier tome de la Confrérie des Mages, nous emmène dans un monde où la magie et les sciences occultes sont autant un atout pour les peuples qu'une menace si elles sont utilisées à mauvais escient.

Nous évoluons dans un univers médiéval complexe, mais à la portée de tous car ce dernier a été développé avec soin. Les deux cartes présentes au début nous permettent d'avoir une vue d'ensemble très claire sur les différents royaumes et contrées. Les descriptions détaillées des villages et des paysages qui se succèdent donnent l'impression de se fondre dans le décor. Cette abondance de détails ne m'a pas du tout gênée, au contraire, elle apporte de l'épaisseur à l'histoire et crée une ambiance chaleureuse.

Du côté des personnages, je me suis attachée rapidement à Lera, le personnage principal. Au fil des pages, nous apprenons à connaître cette jeune fille de 12 ans, elle est intelligente et pleine de bonne volonté. Pourtant, dès le début, quelque chose nous incite à vouloir la protéger, ce que ne manqueront pas de faire les mages de la Confrérie par la suite.
Le choix d'Emmanuelle Ferré, concernant l'âge de Lera, peut paraître déroutant. C'est assez surprenant qu'une enfant de 12 ans soit au coeur d'une intrigue aussi importante et que l'auteure lui prête des comportements d'adultes. Mais en suivant son raisonnement, on comprend clairement qu'une fille de cet âge est considérée comme une adulte à cette époque. Il ne faut donc pas oublier l'importance de la cohérence entre le contexte et le récit, qui ici, me semble tout à fait adapté.

Au cours de ce long périple, nous faisons la connaissance de nombreux autres personnages. Il y en a pour tous les goûts, du grincheux au charismatique, en passant par le moins expansif. Alistair est un personnage qui se démarque, l'auteure en a fait un jeune homme mystérieux et surtout peu loquace qui va se dévoiler petit à petit et laisser apparaître ses anciennes blessures.

Côté action, l'histoire est bien rythmée, entre les voyages et l'initiation de Lera, les entraînements et les combats, le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer. Au niveau de l'intrigue, j'ai vu venir quelques événements assez facilement. Toutefois, certaines révélations et même certains rebondissements restent surprenants.

Je dois avouer que je suis impressionnée par la qualité de la plume d'Emmanuelle Ferré. Il s'agit d'un premier livre abouti, que ça soit au niveau du déroulement de l'intrigue ou concernant l'écriture. Elle utilise un vocabulaire simple mais on sent qu'elle est à l'aise avec les mots. le style est fluide et léger, ce qui rend la lecture encore plus agréable.

J'ai également été très surprise en lisant les dernières pages, je ne pensais pas que l'auteure nous réserverait une telle fin. Heureusement pour moi je vais pouvoir continuer l'aventure et assouvir rapidement ma curiosité avec le second tome qui attend déjà dans ma bibliothèque.

J'ai aussi beaucoup aimé les valeurs véhiculées par l'auteure, grâce au jeu des personnages. Les élans de fraternité et d'amitié ainsi que la notion de sens du devoir terminent d'étoffer ce récit déjà très complet.

Pour conclure, je pense que La Renaissance est bien plus qu'un tome introductif. Ce premier opus est une aventure palpitante avec un univers riche et bien développé, des personnages attendrissants mais surtout une écriture de qualité qui fait toute la différence. Alors n'hésitez plus et laissez-vous tenter.
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