>
Critique de Regis80
Voici un roman fantasy d'une nouvelle auteure, Emmanuelle Ferré que je tiens tout d'abord à remercier pour sa confiance.
« La Confrérie des Mages « est le titre d'un cycle dont j'ai pu lire le premier volume est intitulé « Perception » et qui est suivi de Attachement .
L'argument ? Lera, jeune villageoise vivant dans une société médiévale mais démocratique a la révélation de pouvoirs inconnus qu'elle devra apprendre à maitriser grâce à l'aide et l'enseignement de plusieurs membres d'une mystérieuse confrérie des mages venus à la rescousse de son village en butte à une terrifiante menace répondant au doux nom de « Sans Visages ».
L'histoire se déroule en deux parties distinctes. La première se déroule dans le village de l'héroïne, et la seconde nous le début du long voyage qui doit emmener Léa et ses compagnons vers la région ou la formation de la jeune fille doit se poursuivre.
Voilà un roman qui fait plaisir à lire. Trop d'ouvrages de fantasy avec un pitch semblable verseraient dans le bruit et la fureur avec forces cavalcades, batailles, et personnages brossés à grands coups de crayons, sans profondeur et psychologie dans des décors stéréotypés. Tel n'est pas le cas de cet ouvrage.
Emmanuelle Ferré prend son temps et nous le fait perdre avec délice. le village de Léra est minutieusement décrit dans son activité, la vie de ses habitants, leurs coutumes et leurs réjouissances. Je recommande le passage de la fête des cerfs-volants, une véritable réussite dans sa description. On croit entendre ses flonflons et on ressent bien la nostalgie qui s'en dégage. Tout ce qui concerne le cadre est également une réussite. La campagne qui entoure le village, la longue route des compagnons, les villes diverses qu'ils traversent.
Mais l'auteure ne néglige pas ses personnages. Comme je l'ai dit, aucun ne répond aux poncifs parfois trop fréquents dans le roman de fantasy ; L'évolution de Lera de villageoise futée à jeune fille prête à demander des comptes à ses amis est très bien mise en place. Les autres personnages que ce soient les villageois ou les mages sortent du rang de figuration intelligente à laquelle, on aurait pu les voir relégués.
Il n'est jusqu'aux silhouettes ou personnages épisodiques, détestables ou sympathiques de devenir quasiment inoubliables.
Quant à l'aventure, elle nous tient en haleine jusqu'au bout. La rencontre, puis les combats avec les terrifiants « Sans Visages » amène sont lot de rebondissements et distille même des passage d'horreur pure et de suspens que les amateurs apprécieront. Enfin les secrets entourant les origines de Lera, et de ses ennemis sont savamment et si parcimonieusement distillés qu'ils contribueront sans doute à vous précipiter, comme je ne tarderai pas à le faire sur la suite des aventures des héros qui sont déjà parues.
Une vraie réussite donc à vous procurer de toute urgence avant de lire la suite et franchement, je vous envie de découvrir pour la première fois l’œuvre d'Emmanuelle Ferré.
A signaler que ce livre a été réédité avec le sous-titre" Perception".
« La Confrérie des Mages « est le titre d'un cycle dont j'ai pu lire le premier volume est intitulé « Perception » et qui est suivi de Attachement .
L'argument ? Lera, jeune villageoise vivant dans une société médiévale mais démocratique a la révélation de pouvoirs inconnus qu'elle devra apprendre à maitriser grâce à l'aide et l'enseignement de plusieurs membres d'une mystérieuse confrérie des mages venus à la rescousse de son village en butte à une terrifiante menace répondant au doux nom de « Sans Visages ».
L'histoire se déroule en deux parties distinctes. La première se déroule dans le village de l'héroïne, et la seconde nous le début du long voyage qui doit emmener Léa et ses compagnons vers la région ou la formation de la jeune fille doit se poursuivre.
Voilà un roman qui fait plaisir à lire. Trop d'ouvrages de fantasy avec un pitch semblable verseraient dans le bruit et la fureur avec forces cavalcades, batailles, et personnages brossés à grands coups de crayons, sans profondeur et psychologie dans des décors stéréotypés. Tel n'est pas le cas de cet ouvrage.
Emmanuelle Ferré prend son temps et nous le fait perdre avec délice. le village de Léra est minutieusement décrit dans son activité, la vie de ses habitants, leurs coutumes et leurs réjouissances. Je recommande le passage de la fête des cerfs-volants, une véritable réussite dans sa description. On croit entendre ses flonflons et on ressent bien la nostalgie qui s'en dégage. Tout ce qui concerne le cadre est également une réussite. La campagne qui entoure le village, la longue route des compagnons, les villes diverses qu'ils traversent.
Mais l'auteure ne néglige pas ses personnages. Comme je l'ai dit, aucun ne répond aux poncifs parfois trop fréquents dans le roman de fantasy ; L'évolution de Lera de villageoise futée à jeune fille prête à demander des comptes à ses amis est très bien mise en place. Les autres personnages que ce soient les villageois ou les mages sortent du rang de figuration intelligente à laquelle, on aurait pu les voir relégués.
Il n'est jusqu'aux silhouettes ou personnages épisodiques, détestables ou sympathiques de devenir quasiment inoubliables.
Quant à l'aventure, elle nous tient en haleine jusqu'au bout. La rencontre, puis les combats avec les terrifiants « Sans Visages » amène sont lot de rebondissements et distille même des passage d'horreur pure et de suspens que les amateurs apprécieront. Enfin les secrets entourant les origines de Lera, et de ses ennemis sont savamment et si parcimonieusement distillés qu'ils contribueront sans doute à vous précipiter, comme je ne tarderai pas à le faire sur la suite des aventures des héros qui sont déjà parues.
Une vraie réussite donc à vous procurer de toute urgence avant de lire la suite et franchement, je vous envie de découvrir pour la première fois l’œuvre d'Emmanuelle Ferré.
A signaler que ce livre a été réédité avec le sous-titre" Perception".
