Paysages de Bretagne et suspens d'enlèvement d'enfant.
Un bébé enlevé dans son berceau, une intrigue avec un chassé-croisé de suspects et un bon rythme, des pages qui se tournent sans effort.
C'est aussi presque un guide touristique. L'héroïne donne toujours rendez-vous dans un endroit différent, prétexte pour décrire une particularité géographique ou une spécialité bretonne dégustée dans un café. Et comme Morgane est peintre, on peut s'extasier avec elle de la majesté de la mer et des couchers de soleil.
La couverture du livre est jolie, mais présente une petite fille alors que l'enfant enlevée n'a que dix jours. de plus, l'auteur a davantage de talent pour créer un suspens que de connaissances des bébés. Il s'agit d'un nourrisson, allaité par sa mère qui ne semble pourtant n'éprouver aucun malaise physique alors qu'après le sevrage brutal. On se rappelle le bébé avec « son sourire et ses yeux rieurs »… de même : « L'enfant écarquilla les yeux. La vue de tous ces inconnus autour d'elle l'effraya. Elle se mit à pleurer. » (p. 186) alors qu'un bébé de cet âge ne fait pas vraiment de distinctions visuelles, il aurait pu être dérangé par les bruits ou les odeurs, mais pas par la vue des étrangers.
Un bon polar si on n'est pas agacé par les "enfantillages", et une belle balade sur la côte de granit rose.
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