68 pages lues quasiment d'une traite. L'auteur nous entraîne dans ce monde japonais qui nous semble si parfait, si bien huilé. Mais justement, Kizu est le petit grain de sable dans le rouages. Kizu, c'est la faille, la brisure, qui va se manifester par une lézarde, un lézard qui remet en question tout ce petit monde où tout et tout le monde semble à sa place. Et puis un jour, la faille s'agrandit. Jusqu'au point de rupture et de non retour. Et enfin surgit une prise de conscience du problème. Il est fait référence à Kafka dans un passage. Effectivement, il y a quelque chose de kafkaïen dans ce récit.
Michaël Ferrier sait de quoi il parle. Il vit à Tokyo et enseigne la littérature.
Je vous laisse découvrir cette petite pépite.
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