Des odeurs se brouillent.
Parfum des ports ...
Toutes les littérature du monde l'ont empoisonné.
Odeur d'iode, de phosphate, de charbon, de chanvre ; et, exhalée par les cheminées des vaisseaux immobiles, cette émanation obstinée de cendres, de mâchefer, de mazout froid, de foyers éteints ...
L'Aurora, cabrée pour arracher son arrière à demi englouti, dresse vers le ciel son étrave plus noire que les ténèbres.
Le commandant est là, à découvert, immobile et ruisselant, comme une lourde statue sous l'orage.
Les paquets de mer frappent, les embruns mordent, le vent s'acharne ...