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Critique de LiliGalipette


Les OpSpecs ont été réhabilités et Thursday Next est persuadée qu'elle va obtenir la direction de l'OS-27, chargée des questions littéraires. Malheureusement, sa semaine ne va pas du tout commencer comme elle l'entendait. « Une semaine qui avait débuté par une expédition à Swindon pour y dénicher un boulot et s'était terminée par des torrents de feu purificateur tombant des cieux, une révision du budget opérationnel des services des bibliothèques du Wessex et par la mort de Gavin Watkins abattu d'un coup de feu par mon fils. » (p. 13) Il y a une autre apocalypse qui se prépare, Goliath n'en finit pas d'échafauder des coups fourrés et Thursday se débat avec des Thursday artificielles qui voudraient prendre sa place. Elle cherche aussi à se débarrasser du virus mental que lui a inoculé Aornis Hadès tout en essayant de convaincre sa fille, Tuesday, de mener l'existence normale d'une adolescente et de lâcher un peu ses mathématiques. Elle doit en même comprendre pourquoi son vieil ennemi, Jack Maird, détruit de très vieux livres et qui cherche à faire quoi avec la Matière Noire de la Lecture. Une semaine musclée en perspective, donc, mais c'est l'ordinaire quand on s'appelle Thursday Next.

On va dire que je ne suis jamais contente… Dans le tome précédent, je déplorais que l'intrigue se déroule presque exclusivement dans le Monde des Livres. Ici, c'est bien le contraire : pas une seule incursion dans les bouquins. Ce septième volume des aventures de Thursday Next reste dans l'univers de la fantasy, mais avec un penchant certain pour la science-fiction et les histoires de voyage dans le temps. « On prétend que l'industrie du temps fut supprimée parce qu'elle s'était avérée impossible à créer. » (p. 277) Petit enfer dans la bibliothèque reste un très bon thriller, parfaitement rythmé, toujours drôle, mais il me manque le grain de folie propre aux rencontres avec les personnages de fiction. le tome 8 n'est pas encore traduit, mais son titre, Dark Reading Matter, laisse espérer quelques promenades du côté de la Grande Bibliothèque. Croisons les doigts – pas les flux, ça porte malheur !
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