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Critique de PauvreLelian


Un miel, que cet univers des livres qui n'est pas sans rappeler le magnifique Une trop bruyante solitude de Bohumil Hrabal. Michel Field nous confie de la même manière son amour inconditionnel pour le livre ; amour pourtant conditionné à celui de la femme aimée : se débarrasser un à un de ses livres pour plaire à la belle, bigre, pas rien !
Mais plus encore que ce geste amoureux, c'est bien de tout ce qui gravite autour des bouquins, hommes, lois, soi et les autres, soi et l'amour, qu'il nous entretient. En fait, rien ne lui est étranger, les portes s'ouvrent comme par magie sur ce qu'on ne supposait même pas. L'auteur communique sa façon d'appréhender le monde tel qu'il le ressent, tels que le traduisent les livres qu'il cède un à un au soldeur.
Pour l'essentiel, le soldeur, c'est à cette lecture-là que nous sommes invité : la souffrance d'avoir à se défaire de livres qu'on pensait compagnons de vieillesse, amis protecteurs - Montaigne en sa bibliothèque.
Un pur bonheur, une belle intériorité, un beau défi.
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