Soyons honnêtes : il est vrai qu'il n'est pas facile d'écrire sur cette période, vu le manque de fiabilité des sources écrites et les limites des sources archéologiques, cependant, je pense que
Nic Fields aurait pu faire mieux que ça avec ce sujet.
Premier reproche : on a beaucoup trop souvent l'impression, que, faute de savoir quoi dire,
Nic Fields s'embarque dans des platitudes pseudo-philosophiques hors sujet et sans intérêt, brodant de façon interminable sur le thème de « ohlala la vie à l'époque était vraiment très difficile » ou « la guerre c'est mal ». Il en arrive même à citer
Nietzsche et Tolstoï, c'est dire comme ça part loin…Si je veux un cours de philosophie, je prend un livre de philosophie, et non un ouvrage sur le guerrier romain, soit dit en passant.
Au niveau des photographies, on retrouve également deux autres choses que je déteste franchement : le fait de reprendre mot pour mot le texte principal en légende des images et l'utilisation de peintures classicisantes en illustration. L'une comme l'autre donnent essentiellement l'impression que les images ne sont là que pour meubler et réduire au maximum la quantité de texte à écrire. de même les planches illustrées sont un peu mitigées : les représentations de personnages isolés pour montrer l'équipement sont bien, mais les scènes sont moins convaincantes à mon sens, assez fouillis et avec un angle de vue qui n'est guère heureux.
Il n'empêche qu'il y a quand même de bons passages, mais le travail aurait sans doute mérité d'être davantage creusé par l'auteur, car la matière ne manque pas, comme on le voit en lisant d'autres volumes d'Osprey sur le gladius ou le pilum.
Commenter  J’apprécie         20