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Critique de Sedona
Sans vous en dévoiler totalement la teneur “Vous n'aurez pas mes cendres”, de Patricia de Figueirédo, est un roman d'une douce mélancolie.
Serge Malakoff dramaturge qui a eu son heure de gloire en écrivant des comédies de boulevard à succès a l'ambition de revenir sur le devant de la scène. Il a pour projet de relater la confrontation entre François-René de Chateaubriand et Émile de Girardin, patron de presse. L'enjeu étant la parution en feuilleton des fameuses “Mémoires d'outre-tombe”. Par un biais que je ne dévoilerai pas l'auteure parvient à envoyer son héros à la rencontre du grand homme à différents moments de son existence.
Nous suivons en parallèle l'élaboration de la pièce et les affres de son auteur. Avec une humilité non feinte et un style d'une sobriété appropriée Patricia de Figueirédo aborde les questions de la liberté de la presse et son dévoiement commercial, les difficultés de la création et ses motivations; tout en ébauchant le touchant portrait d'un homme confronté à la désinvolture de l'existence.
Plus en filigrane elle nous fait savoir par petites touches que la grandeur n'est rien au regard de ce qui semble être anodin et néanmoins peuple nos vies. Et par là même nous rappelle que tout a une fin. D'un tour de main d'une simplicité désarmante l'auteure réussit à toucher le coeur de ce qui gît enfoui en chacun de nous.
Serge Malakoff dramaturge qui a eu son heure de gloire en écrivant des comédies de boulevard à succès a l'ambition de revenir sur le devant de la scène. Il a pour projet de relater la confrontation entre François-René de Chateaubriand et Émile de Girardin, patron de presse. L'enjeu étant la parution en feuilleton des fameuses “Mémoires d'outre-tombe”. Par un biais que je ne dévoilerai pas l'auteure parvient à envoyer son héros à la rencontre du grand homme à différents moments de son existence.
Nous suivons en parallèle l'élaboration de la pièce et les affres de son auteur. Avec une humilité non feinte et un style d'une sobriété appropriée Patricia de Figueirédo aborde les questions de la liberté de la presse et son dévoiement commercial, les difficultés de la création et ses motivations; tout en ébauchant le touchant portrait d'un homme confronté à la désinvolture de l'existence.
Plus en filigrane elle nous fait savoir par petites touches que la grandeur n'est rien au regard de ce qui semble être anodin et néanmoins peuple nos vies. Et par là même nous rappelle que tout a une fin. D'un tour de main d'une simplicité désarmante l'auteure réussit à toucher le coeur de ce qui gît enfoui en chacun de nous.
