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Critique de lacerisaie


J'ai choisi ce court roman dans le cadre d'un challenge. le titre "encabanée" m'avait séduite. Joli mot qui évoque l'enfance, la fuite, le refuge. le lieu Kamouraska m'avait transporté très loin au nord, dans les forêts canadiennes. Deux jolis mots qui mettaient l'eau à la bouche.

Hélas!
La vie d'Anouk, inspirée de l'expérience de l'auteure ne m'a pas emportée, je me suis ennuyée, j'ai parfois même été en colère. Cette jeune femme quitte sa vie citadine, la société qui lui pèse pour renouer avec elle-même et devenir une "féministe rurale" . Elle s'encabane donc seule, en plein hiver, loin de tout.
Malheureusement le récit est à la fois superficiel, égocentrique et fourre-tout. L'écriture est heurtée, faite de petits paragraphes courts, entrecoupée de listes issues du journal de l'héroïne
"liste n° 114
...
Est-ce que mon chien est mort?
Le sang gèle à quelle température?
Le froid de canard correspond-il à la gelée des poils du nez...".

Tout est banal ou improbable. Anouk a très froid. Anouk marque son territoire en faisant pipi dehors. Anouk a envie de faire l'amour. Un chat (par – 40°) vient miauler devant sa porte. Un activiste écolo recherché par la police vient frapper à sa porte. Un homme c'est bien pour se réchauffer, pour dégager la neige et couper du bois.
Grâce à lui Anouk a une révélation
"Enfin j'avais découvert le sens à ma vie de féministe rurale: me dévouer à la protection de la nature corps et âme"
Tant mieux, la planète en a besoin!
Quant à moi, je vais écouter Ibrahim Maalouf en relisant quelques passages de "Dans les forêts de Sibérie"

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