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3.77/5 (sur 33 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Beyrouth , le 05/12/1980
Biographie :

Ibrahim Maalouf est un musicien, compositeur, notamment de musiques de films, arrangeur, producteur et professeur d'improvisation et de trompette franco-libanais. Il est le seul trompettiste au monde à jouer la musique arabe sur l'instrument inventé par son père dans les années 1960: la «trompette à quarts de tons ».
Il est le neveu de l'écrivain Amin Maalouf et le fils du musicologue Rushdi Maalouf

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Ibrahim Maalouf
L'Incotidien, n°131, lundi 5 janvier. Critique de Tristan Nevis, rubrique "Le con du jour".
Ibrahim Maalouf : souffle long, idées courtes
Une bonne tête de fdp
En voilà encore un qui a oublié de se taire. Rien ne vaut pour ouvrir nos cons du jour de l’année 2021 qu’un bon vieux psychodrame sur fond d’indigénisme et de pleurnicherie racialiste. Cette fois-ci, notre idiot utile n’est autre qu’Ibrahim Maalouf, trompettiste franco-libanais par ailleurs plutôt talentueux. Dommage qu’il ne soit pas cantonné à sa musique : sans doute soucieux de surfer sur la vague de protestations inclusivistes et autres déplorables rengaines néo-fascistes réclamant des quotas raciaux, Maalouf s’est étonné du manque de mélanine chez les concertistes de l’orchestre de Vienne, avec ce tweet qui restera dans les annales du soviétisme racial : « Sublime orchestre de Vienne qui chaque année excelle autant musicalement qu’il se fait tristement remarquer par son manque de diversité ethnique. 2021 on veut plus de diversité ! Si Vienne est à l’extrême, les orchestres français sont loin du compte aussi… » La musique classique est pourtant depuis bien longtemps à l’abri de telles considérations, tant les virtuoses y sont célébrés dans à peu près tous les pays et depuis une bonne soixantaine d’années. Le plus grand spécialiste de Bach au monde ? Un certain Masaaki Suzuki. Une des sopranos les plus révérées de l’histoire ? Barbara Hendricks. Sans compter la foultitude de pianistes et de concertistes talentueux qui sont régulièrement produits par l’Empire du Milieu. Maalouf ne fait ici que prouver l’inanité et la vulgarité de telles revendications. Mais enfin, par quelle étrange déformation du cortex ou de l’humeur vitrée ces ayatollahs de la race ont-ils tant besoin de voir s’étaler devant eux des patchworks de couleurs de peaux pour pouvoir mieux adhérer à un spectacle ? Cette étrange lubie, que l’on a assez renseignée et commentée tout au long de l’année dernière, relève finalement davantage de la maladie mentale que de l’idéologie. Le pathétique Maalouf n’a d’ailleurs pas décoléré face à la légitime bronca engendrée par son post sur la twittosphère : en se drapant dans sa dignité de minorité offensée face à l’odieuse peste brune, il n’a fait que s’enfoncer un peu plus et rappeler à tous à quel point ce combat d’arrière-garde est ridicule et contre-productif. Les amateurs de musique classique – et de musique en général – qu’ils votent Mélenchon ou Le Pen, se contrefoutent en général de la couleur de peau des concertistes. Mettre le doigt là-dessus, c’est finalement réveiller une odieuse sécession, qui avait été enterrée depuis des temps immémoriaux, c’est vouloir diviser à nouveau pour des raisons qui relèvent presque d’un caprice adolescent, parfaitement moulé dans le vêtement trop large des ingénieries sociales délétères importées d’Amérique. Évidemment, on ne reprochera jamais à un clip de rap de ne comporter que des noirs et de faire l’apologie d’une ségrégation raciale à l’envers… car celui qui doit payer, depuis toujours, c’est l’homme blanc, seulement l’homme blanc. Le seul qui, rappelons-le à tous ces crétins, a aboli l’esclavage. Comble de la goujaterie – cette goujaterie et cette suffisance que les spécialistes de l’indignation avortonne dégainent avec tant d’habileté – Maalouf a répondu de la plus ignoble façon à la violoniste Zhang Zhang qui lui rappela dans un tweet que les auditions des orchestres symphoniques se faisaient à l’aveugle, et ne pouvaient donc être taxées d’un quelconque favoritisme : en rappelant que Zhang Zhang avait bénéficié de soutiens prestigieux dans sa carrière et qu’elle avait « sacrifié son petit frère pour avoir le droit d’étudier hors de Chine ». La classe de l’homme de gauche, dans toute sa puissance.
Par Tristan Névis
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Pratiquer l’enseignement n’est pas qu’une question d’érudition. Il s’agit aussi de transmission, de filiation, d’harmonie et de confiance entre les générations, entre professeur et élèves, d’harmonie des esthétiques et des rapports humains dans le cadre de l’art.
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Ibrahim Maalouf
Lettre de l'Incorrect à Ibrahim Maalouf.
Par Romaric Sangars
Publié le 2 avril 2021
Cher Ibrahim, voyez-vous, cela ne m’étonne pas que vous n’ayez pas eu le courage de débattre avec nous, d’autant que je me doute que vous n’avez pas non plus le moindre argument à nous opposer. Mais il se trouve que nous sommes partisans du dialogue et que nous adorons être surpris par ceux qui nous attaquent et que les êtres échappent à leur prévisibilité. Phénomène si rare. Que vous n’avez pas fait advenir.

Oh, rien de très grave, vous n’êtes pas vraiment coupable des opinions que vous divulguez, ce pourquoi vous n’êtes pas vraiment en mesure de les défendre, d’ailleurs, vous répétez naïvement les stupidités à la mode dans votre milieu, comme beaucoup de gens, en l’occurrence, et compter les Noirs dans les orchestres, ce passe-temps qui nous vient d’Amérique, fait fureur chez les vedettes issues de l’immigration, sans doute parce que le complexe provincial y est décuplé et la confusion des histoires nationales plus fréquente. Si Paris est une capitale du jazz, c’est bien parce que vos prédécesseurs afro-américains, il y a un siècle, y étaient accueillis en héros et non en « nègres », comme dans leur patrie d’origine, laquelle ne nous paraît donc pas en position de nous donner des leçons sur ce plan. J’admets cependant qu’en tant qu’enfant du Liban, vous ayez sans doute quelques recettes à nous offrir pour nous permettre de vivre harmonieusement le multiculturalisme.

Les vedettes d’aujourd’hui comme les marquises d’hier ne se contentent jamais de la fortune et des hommages, il leur faut aussi éblouir le gueux par l’éclat de leur vertu. Il se trouve qu’en ce moment, pour être un ange, il suffit de cracher sur les Européens autochtones, comme si les inventeurs du monde moderne étaient ces adultes décevants contre lesquels devait s’indigner en boucle le reste adolescent de la population. Nous nous impatientons, il est vrai, de vous voir accéder à la maturité, au sens du tragique et à l’indulgence.

Je vous rappelle que c’est vous qui proposâtes sur Twitter aux « fachos » de vous laisser défendre vos positions dans un format plus étendu que celui que vous allouait ce réseau social où vous aimez à vous répandre. Nous ne sommes pas fascistes, bien qu’il nous faille admettre la séduction qu’a toujours exercée sur notre œil la ligne Hugo Boss. La « statolâtrie » et la cruauté des masses ont cependant toujours paru trop socialistes à notre goût. Quand Arthur de Watrigant vous prit au mot en vous répondant qu’on vous ouvrait nos pages, il ne s’était donc pas senti désigné avec pertinence, il sait simplement que le terme « facho », chez le bien-pensant de base, désigne l’autre, celui qui ne partage pas les mêmes valeurs, dont on ne comprend pas les raisons, qui nous effraie et nous excite en même temps, et qu’on caricature au point d’en faire un monstre. Un vieux réflexe de garçon ignorant. Arthur ne vous en tint pas rigueur, vous savez, notre curiosité de l’autre est plus forte que notre susceptibilité devant ce genre d’indélicatesses.

En revanche, vous qui avez attaqué ignoblement la violoniste Zhang Zhang sur sa vie privée, trois questions un peu hardies suffirent à vous indigner. Elles étaient selon vous « lamentables », mais vous alliez néanmoins faire l’effort d’y répondre. Les jours passaient, rien ne venait, et nous vous imaginions attablé parmi des encyclopédies et des livres d’Histoire, la langue tirée, l’œil brillant, la trompette prenant la poussière, bien décidé à nous confondre en nous démontrant nos erreurs. Et puis, finalement : rien.

Déjà que Louis Lecomte, notre jeune rédacteur en chef numérique, avec sa moustache lissée, son crâne luisant, et son instinct trépidant de mousquetaire, est dépité parce que Francis Lalanne a décliné sa provocation en duel par l’entremise de Closer, le seul journal qui s’intéresse encore à Francis Lalanne, voilà que vous renoncez au débat que vous aviez vous-même sollicité. Comprenez que nous soyons déçus.

Ne le prenez pas personnellement, mais quand je considère votre génération de saltimbanques engagés, il m’arrive de songer à cette phrase qu’écrivit Dominique de Roux au sujet de Julius Evola (demandez à Camélia Jordana si vous n’arrivez pas à situer ces personnes, elle est sans doute au courant) : « Un cerveau et un sexe énormes, mais quelque chose de mou entre les deux », résumait l’écrivain français au sujet du métaphysicien italien. Et moi, j’ai l’impression que cette génération dispose d’une anatomie inverse : un cerveau et un sexe atrophiés, avec quelque chose de volcanique dans l’intermédiaire.

Alors détendez-vous, je vous en prie, cher Ibrahim, et si vous n’avez pas le courage de dialoguer avec nous par des voies officielles, passez à la rédaction pour briser la glace. Entre un sabre de hussard, un poster de Zhang Zhang et une pile d’ouvrages à paraître, on descendra quelques bouteilles de vin en grignotant des noisettes, et vous oublierez une heure ou deux, j’en suis sûr, votre passion des statistiques.

Romaric Sangars
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Improviser ensemble des mélodies, c'est créer des histoires, des destins et des souvenirs communs.
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Lorsqu'on ne maîtrise pas du tout un instrument de musique, chaque note ressemble à une aventure !
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Nous gagnerions à cesser d'entretenir le mythe que seules certaines personnes -les élites, les sachants, ...- détiennent le savoir et le savoir-faire. .. nous sommes tous capables d'enseigner quelque chose, quelque part, à quelqu'un... Si nous apprenions à être plus humbles, et à donner un peu de notre temps pour enseigner ce qui nous passionne ... nous formerions une société certainement beaucoup plus fraternelle, créative et confiante. Nous nous compléterions et cesserions d'être en concurrence et en compétition constantes. Les rapports de domination n'auraient plus aucun sens."
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