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Citations sur Les brumes de Grandville, tome 1 : Monotropa Uniflora (15)

"Encore une à qui j'ai fait peur". souffle une voix grave dans l'obscurité de la pièce.
Je bondis sur mon matelas, effarée. Aucun son ne put sortir de ma bouche. J'étais paralysée, je ne pouvais pas même bouger le petit doigt.
"Vous m'entendez?" demanda aussitôt la voix un peu plus fort, visiblement aussi stupéfaite que moi. Il me fallut plusieurs secondes avant de réaliser ce qui se passait. J'essayais de parler, mais mon corps ne répondait plus.
"Vous...Vous pouvez m'entendre? répéta la voix masculine, hésitante.
-Qui ...Qui êtes vous? finis-je par bégayer en retour, d'une voix misérable que je ne reconnus pas comme la mienne.
-C'est miraculeux! s'exclama mon interlocuteur invisible, euphorique. Quelqu'un parvient enfin à entendre ma voix!"
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Mathilde avait raison. Hector exerçait une attraction sulfureuse incontrôlable, un magnétisme déroutant sur les autres, malgré ses défauts. Soudain, la brutalité de son discours s'estompait, et je ne voyais plus que son éblouissante beauté, ses cheveux sombres, la carrure de son torse, sa bouche railleuse qui résonnait comme un appel. Le discours flatteur de Mathilde et son admiration pour Hector exerçaient un effet pernicieux sur mon âme influençable, et ce malgré mes efforts pour contrôler mes émotions. A partir de ce jour, et indépendamment de tout ce qui m'attendait par la suite, Hector de Montfaucon, comte de Grandville, devint mon unique obsession.
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Il tendit le bras, et attrapa délicatement mon poignet. Je le laissai faire. Pour la première fois de ma vie, je sentis la chaleur de sa peau sur la mienne. Je frissonnai, éperdue. Doucement, il m'attira à lui, et posa ma main sur son visage. Son pouvoir d'attraction dépassa tout ce que j'avais connu jusqu'alors. Un choc. Comme une révélation.
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Jamais les vivants n'avaient autant ressemblé à des morts, et les morts à des vivants, qu'en cette année 1919. Ceux qui étaient tombés obsédaient les esprits ; les rescapés n'étaient plus que l'ombre d'eux-mêmes.
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« Je ne crois pas au hasard. Quand il y a une alchimie entre deux êtres, deux âmes, rien ne peut les séparer. Rien n'existe plus autour d'eux. Le passé s'annule, le présent devient leur éternité. »
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