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Critique de Crossroads


Petite gâterie du jour , Power Play de Joseph Finder , à ne pas confondre avec Kinder qui fait beaucoup plus dans la surprise chocolatée qu'ensanglantée .
Proclamé maître du «  business thriller « , réputation parfaitement justifiée dans L'instinct du Tueur , le prof prend ici un p'tit coup de mou dans la carafe avec un récit beaucoup plus formaté .

Jake Landry est un obscur , un sans-grade dans une grosse boîte d'aéronautique florissante .
Un désistement de dernière minute et le voilà convié au séminaire annuel réunissant toutes les têtes pensantes pouvant parfois cumuler le double emploi de têtes de noeuds , polyvalence intellectuelle aidant .
Un endroit totalement isolé , un système de communication inexistant , un coup à se faire prendre en otage ça . Et blam , qu'est-ce que je vous disais , brutalement séquestrés par un groupuscule terroriste , ils ne devront leur éventuel salut qu'au versement d'x millions de dollars , soit y millions d'euros , à vos calculettes amis de l'arithmétique , fou-fous de la conversion . Dans le cas contraire d'un refus négatif , cet hôtel chicos pourrait bien devenir leur tombeau .
Jake Landry devra faire preuve de pas mal d'astuce et d'espièglerie , tout comme sa soeurette Candy , pour espérer se sortir vivant des griffes de ces vilains tout plein .

Le huis-clos est plutôt bien foutu . La tension palpable et évolutive . Finder excelle lorsqu'il s'agit de décrire les guerres intestines et le fonctionnement complexe propres à toute grosse boîte flirtant ouvertement avec les généreux mécènes philanthropes que sont les habituels représentants du CAC 40 . Rien à y redire .
Le petit désappointement , outre un final qui ne surprendra que les alzheimeriens , c'est une dispensable bluette entre deux ex qui n'ont pas clos le chapitre et qui voudraient remettre le couvert sans y être invité mais un p'tit peu quand même . Bof , bof...
Un scénario crédible cependant , aux multiples rebondissements , et c'est au final un agréable moment passé aux côtés d'un Jake Landry peut-être pas aussi lisse et inoffensif qu'il le paraît !

Power Play : tilt , same player shoot again...
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