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Critique de Hugo


Sans laisser de trace

Voilà un titre bien trouvé pour une critique bien pourrie… Pour être honnête j'avais fait une première critique de ce bouquin, avant les paillettes, les pages nues, et les orgies littéraires, presque 6 ans déjà et 7 ans que je traine des conneries sur ce site… et putain j'en ai appris des tas de trucs depuis tout ce temps, à fourrer mon nez dans toutes ces pages vierges qui collent sous mes mains de branleur.

Et j'ai jamais eu besoin de lécher mes doigts pour tourner les pages, bien trop excité pour les tremper très vite dans de nouvelles aventures, un petit chapitre et au lit : tu parles mon cul ouais…

avec l'âge t'es plus vigoureux avec la culture, tu te lèches moins aller dans la bêtise, tu tentes des nouveaux trucs, tu veux pouvoir t'élever l'asticot qui te trotte dans le cerveau plus haut que ta bite le premier samedi du mois comme quand t'avais 15 piges : les yeux rougis d'excitation, la larmichette au fond du calebars parce que t'as pas encore été pissé, bah ouais c'est comme ça que ça fonctionne, soit tu pisses soit c'est le génocide, t'as pas le pouvoir de faire les deux à la fois, pas même si tu te concentres en fermant les yeux très fort, pas même si t'as fumé un pétard avant, que dalle, ensuite c'est la débandade, flasque et visqueuse, moite serrée entre tes mains culturées à l'adolescence, et cette putain de dernière goutte qui chatouille ta cuisse de cette cuite manuelle, parce que t'as 15 piges, que t'as des lunettes, que t'es pas très grand et que c'est la desh niveau gonzesse…

Le bon vieux temps de l'insouciance, de l'invincibilité, avec un peu de bol tes névroses te laissent pénard le temps de devenir adulte, quoi queue pour la majorité des trouducs qui m'accompagnent dans cette vie pépère de gens bien nés, elles débutent à cette période d'euphorie vaginale ou bitale, te consument gentiment la joie de vivre, jusqu'à plus d'espoir, ensuite faut payer les factures, élever les gosses, sortir les poubelles et commencer à picoler pour oublier tout les seins qui pendent...

Putain je ne buvais pas une putain de goutte d'alcool il y a encore huit mois, l'histoire d'une névrose paternelle qui s'effluve sur le parquet un week-end sur deux, je suis le genre de gars qui te nique l'ambiance quand tout le monde est bien grammé avec des grands yeux titubants, la blagounette un peu lourde qui reste coincée dans cette gorge assoiffée d'oubli momentané d'amour propre… avec modération donc, faut savoir se contrôler la décence…

Ouais je sais tout cela est bien mignon, mais quel rapport avec le bouquin, aucun, de toute façon j'ai oublié de quoi ça parlait, petite mémoire, mais j'avais moins d'ambition à l'époque, ma grand-mère disait toujours :

« Faut commencer en bas de l'échelle, un pied après l'autre »

les petits polars, les petites histoires, les romans de gare, je faisais partie du petit peuple à l'eau de rose, élevé au club Dorothée, j'ai réussi à verser quelques émotions dans certains bouquins, petite bite de la culture populaire, mais proprement assumé, sans complexe, pas de névroses d'infériorité, un petit manque d'assurance héréditaire qui t'aigrise un peu le sourire, et puis la jolie brune qui remplace une fois ou deux par semaine tes mains pour faire couler l'encre de la vie, qui rayonne de ses beaux cheveux ondulés pendant que tu essaies de t'élever dans l'intellectualité d'un truc qu'il faut vulgariser pour que t'y comprennes un truc ou deux… t'as pas les gênes du A+ trouduc.

Certes t'as gagné ta place dans un pays qui se défend la joie de vivre, t'as sorti les doigts de ton cul et fini par écouter les conneries que te racontait mémé, en oubliant les parties religieuses qui t'interdisent la branlette entre deux pages de papiers glacé décorées à l'hétoro, t'as gagné ton bonnet d'âne taille G, t'y plonge ton nez les yeux fermés, invité à modeler ton avenir entre tes mains douloureuses d'adversité, je n'aime pas la compète, tirer sur le complexe des vestiaires pour atteindre les 15 cm et rentrer dans la moyenne d'un ennui vaginal ne m'a jamais fait bander plus queue ça, alors tu assumes tes choix, et comme disait mémé entre deux verres de vin à l'eau :

« Vas ou tu peux, meurs ou tu dois… »

A plus les copains
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