Dans le cerveau du tueur : L'Affaire Michel Fourniret-Monique Olivier

Le matelas a tout vu, tout entendu, mais, jusqu’à ce jour, n’a jamais rien dit…

On se dit mais comment un débris comme ça peut avoir semé autant de malheurs pendant ses cinquante ou soixante années de vie criminelle ?

Je suis pire. - en réponse à la question si Fourniret fait partie de la « bande à Dutroux ».

C’est une question de temps, raconte un observateur. Pour faire parler Monique Olivier, il faut faire sauter cinquante serrures, l’une après l’autre, sans se décourager.

Quand vous êtes tout gamin et que vous vivez dans un foyer, que le papa ou la maman se tapent dessus, nus à coups de bouteille, un dérivatif est utile, une échappatoire est utile. Une page de Dostoïevski ou de Camus est un nirvana. À force de lire, vous ne voyez plus la vie de la même façon.

Frédéric Bérardet a une devise : 'Quand on fouille, à condition d’être méthodique, on trouve…

Michel Fourniret sur son épouse : "Une des qualités de mon épouse est qu’elle ne triche pas."

Une silhouette malingre, des mains trois fois trop grandes pour lui, qui font froid dans le dos, et, derrière des petites lunettes rondes cerclées de métal, des yeux bleu translucide très dérangeants.