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Critique de jainas
A Night Vale, petite bourgade pas comme les autres, nichée au coeur du désert, il y a un mont-de-piété tenu par la jeune Jackie Fiero, qui a 19 ans depuis un bon moment et ne se rappelle pas avoir jamais fait autre chose. A Night Vale vit également Diane Crayton, mère célibataire d'un ado avec lequel elle a du mal à communiquer, qui passe son temps à changer de forme physique et aimerait bien en savoir plus sur son père. A Night Vale, enfin, il y a un homme avec une veste fauve et une mallette en daim, dont personne n'arrive à se souvenir du nom ni du visage, et qui va venir bouleverser les vies bien ordonnées de Jackie et Diane.
Bienvenue à Night Vale : c'est sur ces mots que se lance épisode après épisode le podcast éponyme et atypique, qui le temps d'une émission de la radio locale valnoctienne entraîne le spectateur dans la vie de la ville et de ses habitants, qu'ils soient humains, angéliques où autre. C'est aussi le titre de ce roman, qui est simplement une autre porte d'entrée pour Night Vale et son surréalisme.
Le lecteur averti y retrouvera le ton de narration et l'humour absurde et parfois grinçant qu'il connaissait déjà (y compris des extraits des émissions de Cecil), l'écriture souvent terriblement juste, qui vient frapper là où ça fait mal les petites hésitations de la vie comme les grandes questions existentielles. Le nouveau venu aura peut-être plus de mal à s'acclimater au mélange d'absurde parfois un peu horrifique et aux règles internes incompréhensibles qui régissent la vie valnoctienne, et au rythme parfois lent du récit… Mais que les amateurs d'expériences de lecture étranges se le disent : Night Vale les accueillera à bras (et peut-être tentacules) ouverts.
Bienvenue à Night Vale : c'est sur ces mots que se lance épisode après épisode le podcast éponyme et atypique, qui le temps d'une émission de la radio locale valnoctienne entraîne le spectateur dans la vie de la ville et de ses habitants, qu'ils soient humains, angéliques où autre. C'est aussi le titre de ce roman, qui est simplement une autre porte d'entrée pour Night Vale et son surréalisme.
Le lecteur averti y retrouvera le ton de narration et l'humour absurde et parfois grinçant qu'il connaissait déjà (y compris des extraits des émissions de Cecil), l'écriture souvent terriblement juste, qui vient frapper là où ça fait mal les petites hésitations de la vie comme les grandes questions existentielles. Le nouveau venu aura peut-être plus de mal à s'acclimater au mélange d'absurde parfois un peu horrifique et aux règles internes incompréhensibles qui régissent la vie valnoctienne, et au rythme parfois lent du récit… Mais que les amateurs d'expériences de lecture étranges se le disent : Night Vale les accueillera à bras (et peut-être tentacules) ouverts.
