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Critique de frandj


Au début de ce livre, l'auteur insiste sur sa complète véracité. Cet avertissement est absolument nécessaire, tant ce récit peut paraître étonnant, voire invraisemblable.
Michael Finkel fut un journaliste qui, a priori, était promis à un grand avenir. Mais la publication d'un de ses reportages dans le New York Times Magazine - qui a été reconnu comme "bidonné" - a brisé sa carrière. Démasqué comme imposteur, il broie du noir. Il lui arrive alors une chose incroyable: il apprend qu'une personne recherchée pour un quadruple meurtre a, dans sa cavale, usurpé son identité. L'auteur prend contact avec le suspect maintenant emprisonné, nommé Christian Longo. Par lettres et rencontres au parloir de la prison, il noue avec lui une relation intense et complexe. L'inculpé dévoile peu à peu tout le cours de sa vie familiale, mais refuse de révéler s'il a vraiment été le meurtrier. La relation entre Christian et Michael traverse des hauts et des bas.

Dans ce livre, l'intention de Michael Finkel est manifestement de mettre en parallèle sa propre malhonnêteté intellectuelle et les mensonges (d'une toute autre nature) de Christian Longo. Mais, à mon avis, ce n'est pas l'essentiel.
Le plus important, c'est que le personnage de Longo est extrêmement travaillé. Il a une vraie épaisseur; son mystère est profond. Quand le lecteur avance dans le livre, il comprend que Christian Longo est un pervers narcissique qui a vécu dans une perpétuelle fuite en avant. Cette existence évoque l'incroyable parcours de Jean-Claude Romand (qui fut condamné en 1996 pour le meurtre de toute sa famille, dans la région de Genève).
En conclusion, je dirai que ce livre m'a fait une forte impression.
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