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Critique de Rodin_Marcel


Finkielkraut Alain - "La défaite de la pensée" – Gallimard, 1987

Rien à faire, je garde une méfiance tenace envers ces "grands intellectuels" soixante-huitards ou néo-soixante-huitards, ces gens (généralement normaliens) qui se saoulent de paroles, de concepts, de grands mots et de grands discours pour vous démontrer tout et n’importe quoi : les années post-soixanthuitardes m’ont vacciné contre les vaticinations des prophètes, devins, mentors et gourous illuminés de toute obédience.

De ce point de vue, je n’ai guère eu de surprise : effectivement, Finkielkraut se croit obligé de passer par des grandes visions philosophiques, convoquant Herder, Renan, Taine, Rousseau et tutti quanti, sans jamais citer le moindre exemple concret.
La quatrième de couverture annonce le développement d’une idée pourtant fort simple «on constate aujourd’hui qu’il est courant de baptiser culturelles des activités où la pensée n’a aucune part» ou encore «au moment même où la technique, par télévision et par ordinateurs interposés, semble pouvoir faire entrer tous les savoirs dans tous les foyers, la logique de la consommation détruit la culture.» (remarquer la lourdeur des quatre formes verbales juxtaposées dans «semble pouvoir faire entrer», formulation étonnante de la part d’un normalien agrégé de lettres).

Trouverai-je le temps de relire ça de façon plus attentive ? Encore faudrait-il en avoir envie…
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