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Critique de christinebrignon



La petite ville californienne de Santa Mira se peuple lentement de fantômes, et Miles Boise Bennell doit entrer en lutte contre des envahisseurs inattendus : ses voisins, ses amis, ses parents...
Mill Valley est une petite ville de Californie du Nord, non loin de San Francisco. Tout le monde y connait tout le monde, et nul mieux que Miles Bennell, le médecin local, qui y a grandi et y exerce. Mais petit à petit, un phénomène bizarre envahit Mill Valley. Des gens viennent trouver Miles et lui affirment que des personnes qu'ils ont connues toute leur vie ne sont plus les mêmes. Elles sont exactement semblables, des sosies parfaits... mais ce ne sont plus les mêmes.
Bientôt, on montre à Miles Bennell un cadavre. Humain, mais bizarrement... neuf. Un corps qui n'aurait pas vécu.
Ces envahisseurs, c'est le monde d'aujourd'hui : un monde où l'on a plus le temps de vivre, où l'efficacité devient seule maîtresse. Avec la graduelle mort de Mill Valley, c'est une façon de goûter le bonheur de vivre qui périt, étouffée par un progrès aveugle.
Le roman, édité sous le titre Graines d'épouvante chez Clancier-Guénaud en 1986, a été adapté plusieurs fois au cinéma. D'abord par Don Siegel dans une version en noir et blanc d'une efficacité redoutable mais sous un titre stupide – L'invasion des profanateurs de sépultures – causé par la confusion du traducteur avec les « récupérateurs de cadavres » qui sévissaient dans le courant du XIXe siècle. Philip Kaufman en a réalisé un remake – L'invasion des profanateurs – en 1978. Signalons enfin en 1993 le film d'Abel Ferra – Body Snatchers, l'invasion continue – qui s'éloigne considérablement du roman.
Notons, au passage, que Jack Finney n'a jamais pu s'empêcher de garder confiance en l'homme. CB

Extrait d'un article paru dans Gandahar 5 Intelligence végétale en décembre 2015

Lien : https://www.gandahar.net
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