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Critique de Binaiade
L'histoire :
Emma avait tout : un couple équilibré, un métier passionnant, des amis fidèles et même un bébé à naître. Mais sa vie a basculé à cause d'une agression dans un hôtel : un homme lui a rasé le crâne avant de la violer. Perdus le bébé, le travail, la confiance en elle et la raison. Depuis elle vit cloîtrée dans sa maison, sous tranquillisants et apeurée. Jusqu'au jour où le facteur lui laisse un colis à remettre à un mystérieux voisin, acte anodin qui va pourtant faire éclater ce qui lui reste de vie.
Mon avis :
Tiens donc, un écrivain allemand et qui plus est, semble cartonner dans son pays. Un maître du thriller outre-Rhin, ma curiosité est attisée.
Gros coup de coeur pour la couverture pile dans le thème. On dirait qu'on tient un colis entre ses mains, il y a même l'effet carton abîmé et l'étiquette avec le poids, l'expéditeur (la maison d'édition), l'ISBN pour numéro de colis. Non vraiment j'ai adoré l'idée. On devine l'imagination nécessaire derrière tout ça, mais attention car quand on en a trop ça peut parfois nous jouer des tours.
C'est un thriller que nous propose Sebastian Fitzek. Un tueur en série qui viole et tond ses victimes, il n'en fallait pas plus à la presse pour lui affubler le surnom du "Coiffeur". Emma, notre héroïne, a survécu à cet individu. Bien qu'ébranlée elle est encore vivante. Mais l'arrivée d'un colis dans sa maison va la plonger encore un peu plus en Enfer.
Sans mauvais jeu de mots l'intrigue de ce roman est tirée per les cheveux... J'adore pourtant les multiples rebondissements apportant de l'action aux intrigues. Mais là c'est l'overdose ! Ça part dans tous les sens, il y a trop d'informations. Ça avait bien commencé pourtant avec ce prologue qui nous présentait Emma enfant, malheureusement ça a vite dérapé. Mesdames et Messieurs, si vous ressentez l'envie de lire "Le colis" malgré tout, accrochez-vous et surtout restez concentrés ! Au diable sudokus, rubik's cubes et autres casse-têtes ici on a affaire à du lourd ! Evidemment la préservation de l'intrigue m'empêche de m'étendre sur le sujet mais pour vous situer plus facilement, c'est le type d'histoire impossible à raconter. Sinon ça donnerait ça : X a vécu ça enfant mais après elle a rencontré Y et trois semaines plus tard Z est mort parce que X avait menti puisqu'Y a eu une hallucination mais Z a eu une relation avec X. Vous voyez le truc ? Et en plus c'est gros ! Franchement plus on avance dans le livre et plus on se dit "Mais c'est quoi ce bordel ?".
Les personnages ne nous facilitent pas la tâche, Emma est mythomane. C'est bien d'essayer d'embrouiller le lecteur mais il faut qu'il y ait quand même de la cohérence, un fil conducteur sinon le premier venu pourrait écrire un thriller sans queue ni tête, comme celui-ci. le dénouement c'est le bouquet final. Ah c'est sûr je ne l'avais pas vu venir tellement j'étais occupée à essayer de comprendre le passage précédent. Vous l'aurez deviné c'est une fin grotesque.
Voilà. On se demande si l'héroïne n'est pas complètement folle mais je soupçonne l'auteur de l'être un peu aussi. Quelle imagination ! J'ai été étonnée mais pas dans le bon sens du terme. Je vous souhaite bon courage !
Lien : https://www.facebook.com/L%C..
Emma avait tout : un couple équilibré, un métier passionnant, des amis fidèles et même un bébé à naître. Mais sa vie a basculé à cause d'une agression dans un hôtel : un homme lui a rasé le crâne avant de la violer. Perdus le bébé, le travail, la confiance en elle et la raison. Depuis elle vit cloîtrée dans sa maison, sous tranquillisants et apeurée. Jusqu'au jour où le facteur lui laisse un colis à remettre à un mystérieux voisin, acte anodin qui va pourtant faire éclater ce qui lui reste de vie.
Mon avis :
Tiens donc, un écrivain allemand et qui plus est, semble cartonner dans son pays. Un maître du thriller outre-Rhin, ma curiosité est attisée.
Gros coup de coeur pour la couverture pile dans le thème. On dirait qu'on tient un colis entre ses mains, il y a même l'effet carton abîmé et l'étiquette avec le poids, l'expéditeur (la maison d'édition), l'ISBN pour numéro de colis. Non vraiment j'ai adoré l'idée. On devine l'imagination nécessaire derrière tout ça, mais attention car quand on en a trop ça peut parfois nous jouer des tours.
C'est un thriller que nous propose Sebastian Fitzek. Un tueur en série qui viole et tond ses victimes, il n'en fallait pas plus à la presse pour lui affubler le surnom du "Coiffeur". Emma, notre héroïne, a survécu à cet individu. Bien qu'ébranlée elle est encore vivante. Mais l'arrivée d'un colis dans sa maison va la plonger encore un peu plus en Enfer.
Sans mauvais jeu de mots l'intrigue de ce roman est tirée per les cheveux... J'adore pourtant les multiples rebondissements apportant de l'action aux intrigues. Mais là c'est l'overdose ! Ça part dans tous les sens, il y a trop d'informations. Ça avait bien commencé pourtant avec ce prologue qui nous présentait Emma enfant, malheureusement ça a vite dérapé. Mesdames et Messieurs, si vous ressentez l'envie de lire "Le colis" malgré tout, accrochez-vous et surtout restez concentrés ! Au diable sudokus, rubik's cubes et autres casse-têtes ici on a affaire à du lourd ! Evidemment la préservation de l'intrigue m'empêche de m'étendre sur le sujet mais pour vous situer plus facilement, c'est le type d'histoire impossible à raconter. Sinon ça donnerait ça : X a vécu ça enfant mais après elle a rencontré Y et trois semaines plus tard Z est mort parce que X avait menti puisqu'Y a eu une hallucination mais Z a eu une relation avec X. Vous voyez le truc ? Et en plus c'est gros ! Franchement plus on avance dans le livre et plus on se dit "Mais c'est quoi ce bordel ?".
Les personnages ne nous facilitent pas la tâche, Emma est mythomane. C'est bien d'essayer d'embrouiller le lecteur mais il faut qu'il y ait quand même de la cohérence, un fil conducteur sinon le premier venu pourrait écrire un thriller sans queue ni tête, comme celui-ci. le dénouement c'est le bouquet final. Ah c'est sûr je ne l'avais pas vu venir tellement j'étais occupée à essayer de comprendre le passage précédent. Vous l'aurez deviné c'est une fin grotesque.
Voilà. On se demande si l'héroïne n'est pas complètement folle mais je soupçonne l'auteur de l'être un peu aussi. Quelle imagination ! J'ai été étonnée mais pas dans le bon sens du terme. Je vous souhaite bon courage !
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