AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Le--salon-de--Madame


Depuis que j'ai lu "Gatsby le magnifique", j'ai un réel coup de coeur pour Fitzgerald. Que ce soit comme auteur (je lis actuellement une série de nouvelles de son cru) mais aussi l'homme (sa vie avec Zelda me passionne, ce côté glamour et déboires dans les années 20). Quel meilleur moyen de comprendre un auteur que par ses écrits personnels ? Voilà pourquoi je me suis lancée dans ses correspondance avec sa fille, Frances.


Cette correspondance s'étale sur quatre ans, Zelda est dans un hôpital, Frances est aux études et Scott travaille dans le cinéma. Elle retrace les évènements marquants de leurs vies ainsi que de plus petits, plus intimes, plus anecdotiques. Les lettres ne se répondent pas toujours, on peut en avoir 4-5 d'un coup de l'un ou de l'autre sans lire la réponse qui a était faite, personnellement j'aurais préféré les avoir toutes mais bon. Malgré ça, il n'est pas difficile de faire le lien entres-elles et de suivre le fil principale de la conversation.


Le premier mot qui me vient à l'esprit quand je pense à ce livre, c'est "tendresse". le point fort de cette correspondance et les sentiments qui s'en dégagent. de la tendre donc, de l'amour fort, de la culpabilité, de la déception et autres. Car à travers ceci, on entre vraiment dans leur quotidien fait de ces sentiments suite à tel ou tel évènement.


On découvre une fille de son temps, préfèrant penser aux garçons et à sortir plutôt qu'aux études mais qui aime profondement son papa. Amour réciproque, Scott, au delà de l'auteur, est un homme réfléchit (contrairement au passé, d'après lui), moralisateur (ce qui a tendance à agacer Frances même si elle sait qu'il a raison). Non seulement il lui prodigue un tas de conseil, parfois se fâche sur ses bêtises, il la considère comme égal. Celle avec qui il peut parler sans se cacher, lui dire ce qu'il pense (notamment de Zelda). Et ça, c'est beau.


Au delà de l'auteur talentueux, j'ai découvert un homme avec une certaine sensibilité. Que ce soit à travers ses fictions ou ses lettres, j'ai retrouvé ce style que j'aime chez lui, je n'arrive toujours pas à mettre de mot pour le définir mais ses mots me transportent.

Pour terminer, grâce à cet ouvrage, j'ai appris un tas de petite anecdote le concernant comme par exemple qu'il a contribué à l'adaptation d'Autant en emporte le vent (selon allociné : Lors de la préparation du film, on demanda à l'auteur de Gatsby le magnifique d'écrire un scénario. Il fut par la suite rejeté mais on en garda tout de même les premières lignes que l'on peut voir défiler à l'ouverture du film.), que certaines de ses nouvelles ont été adaptées au cinéma (autre que Benjamin Button je veux dire) : Retour à Babylon devient La dernière fois que j'ai vu Paris avec Elizabeth Taylor, qu'un film à été tiré de ses dernières années (Last Call avec Jeremy Irson, 2002) ou encore qu'un cousin éloigné (Francis Scott Key), dont sa famille n'était pas très proche, a écrit un poème intitulé The Star-Spangled banner... qui n'est autre que l'hymne national américain.
Commenter  J’apprécie          10







{* *}