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Critique de MOTUS


J'ai été happé, plus qu'appelé par ce livre…
Lu d'une traite.

La première fois comme une toile qui m'intéressait bien…
Je l'ai pris mais sans l'acheter. Et puis j'y suis revenu… une deuxième Fois, et cette fois, c'est fait ! Aimant beaucoup l'art moi aussi notamment ...
Pollock et Rothko enfin l'expressionnisme abstrait quoi… sans pour autant m'en faire l'intellectuel de pacotille…

Et quelle surprise !

L'art c'est quand même une belle saloperie non ? Quand on se souvient quand on y pense,
et pourtant c'est une chose à laquelle nous sommes le plus attachés, comme un mensonge ou un songe-offense, et qui s'approcherait le plus près de la vérité, dixit Picasso.
Mais à quoi ça sert l'art, ben à rien. Et le rien servirait maintenant à l'art alors ? Comme tous ces types qui nous vendent de la crotte à cheval synthétique, ou des anus gonflables et autre poupées gonflables pour dixit fusiller le système ?
- Mais le système est déjà fusillé, gro' enfin mec, enfin toi quoi, Fille ou garcon, peu importe.. Bon c'est vrai l'art est un machiste, et un gros. Mais on n'est pas obligé de continuer de fabriquer les choses dans le même moule si le moule est mauvais, non ? On peut aussi le remplacer.

Le système étiquette, vend, plaque, reproduit, clone, dissèque, mange, vomit, dégobille, un vrai glouton insatiable… semble nous interroge l'auteur. Et qui lutte encore pour lui en ce siècle ? Seulement Les beaux-arts ? non ! Et qui l'abandonne ainsi ?
- 3 personnages réunis en un seul «‘Tu» s'interrogent tant bien que mal avec chacun leur idée, leur parcours. Leur dramaturgie. Leur gueule.

L'art tue alors ? Ou alors l'art est sans doute un ancien marchand d'esclave qui s'est libéré. Rien n'est moins sûr. Qui voudrait nous faire connaitre le même traitement.
Et moi je veux devenir ci, je veux devenir ça…. oui, je veux devenir écrivain ! » Alors, je répète bêtement en écrivant chaque jour la même ligne avec de la poudre de perlimpinpin. Mais qui va connaitre le vrai succès, qui va triompher, beaucoup d'appelés si peu d'élus, et si mêmes les élus commettent l'irréparable… à quoi bon ?

En tout cas, il y a une chose qui est sûr, l'art est un flatteur, et le flatteur adore qu'on parle de lui. Un bon (beau ?) livre qui nous interroge l'âme de plein de sens.

" le monde est la machine. En dévorant l'art, elle dévore son créateur. Elle est perpétuellement avide de sang, de douleur et d'inspiration, et il y a toujours de nouveaux artistes désireux de lui servir d'aliment. C'est la vie et c'est l'histoire. C'est le cycle éternel."

Oh ! Avec nous, L'art est beau joueur, la preuve, il en sort toujours vainqueur.

Citation du livre Planète à louer.
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